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L’épidémie de fièvre Ebola vue par le Dr Jean-Pierre WILLEM

EBOLATout juste un an après la première alerte, et alors que les infectiologues tablent pour une fin de l’épidémie en juin 2015, je vous invite à lire cet article écrit en octobre 2014 par le Dr Jean-Pierre Willem qui connaît bien l’Afrique dans le cadre de ses actions humanitaires, d’abord aux côtés du Dr Albert Schweitzer au Gabon, puis avec son association “Médecins aux pieds nus”.
« Urgence de santé publique de portée mondiale ». Les mots sont pesants, lourds de sens et font – qu’on le veuille ou non – penser à l’accroche d’un film catastrophe. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a donné cette classification à l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola. Sur les 10.000 contaminés, elle a causé 6.000 morts en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone et au Nigeria (NDLR : les chiffres actualisés au 24 mars 2015 font état d’un bilan de 24.701 cas, dont plus de 10.000 morts ). Et risque de s’étendre à d’autres continents. Ce sont des cas exportés. Le virus est hors de contrôle et menace désormais tout le continent.
Il fut identifié par Peter Piotr de l’OMS en 1976 en RDC (ex-Zaïre). Le fleuve Ebola qui côtoyait le bourg a donné son nom au virus. Les chauves-souris frugivores et le gibier seraient les hôtes naturels du virus. Ce virus est atypique, il ressemble à un long ver. Les animaux infectés sont manipulés à main nue par l’homme pour leur consommation de gibier. La transmission se fait par contact direct avec les organes, les sécrétions et le sang des animaux infectés (tous les liquides organiques).
Depuis 1976, date de la première irruption, nous en sommes à la 28ème flambée. Cette dernière a réveillé le monde médical planétaire.
Symptômes : 2 à 21 jours d’incubation.
Première phase : Forte fièvre et céphalées, faiblesse musculaire, violents maux de gorge et vomissements.
Deuxième phase : Diarrhées, éruptions cutanées, insuffisances rénale et hépatique et hémorragies internes et externes.
50 à 90% des cas sont mortels. Ceux qui ont de bonnes défenses immunitaires seraient épargnés. Faute de traitement efficace, l’OMS a donné son feu vert, pour soigner des patients avec des médicaments non homologués. Qu’en est-il de l’efficacité et des effets secondaires de ce remède compassionnel » ? Quant au traitement curatif, il semblerait que le sérum ZMapp, un anticorps testé pour la première fois sur des Américains infectés en Afrique, soit prometteur. La grande problématique est la mise au point d’un vaccin. On sait que ce virus mute comme celui du sida et de la grippe, mais les mutants de ce virus seraient défectifs et ne se multiplieraient pas. Le virus actuel est homologué à 98,5 % à celui identifié en 1976 et celui d’Afrique centrale. Il est question de nombreux virus en préparation (l’Avigan , un comprimé anti-grippe au Japon).
L’irruption du premier malade en 1976 atteint de cette pathologie bien mystérieuse s’est produite dans un bloc opératoire d’une bourgade près d’un fleuve (Ebola). Le chirurgien observa une désagrégation des organes vitaux. Très rapidement, 300 autres cas suivirent. Cette implosion localisée stoppa rapidement. L’information de cette épidémie atypique, fulgurante et foudroyante, alerta le monde médical. Une équipe d’experts américains débarqua. Déguisés en scaphandriers, portant en permanence des gants, des blouses vertes et des masques, ils prélevèrent des organes vitaux, des sécrétions des malades et repartirent dans leur Boeing sans donner une quelconque explication, laissant le corps médical local et les habitants en plein désarroi. Ce qui donna lieu aux rumeurs les plus farfelues. « Les Blancs ont apporté cette maladie et nous laissent crever ! ».
Cette même rumeur publique se reproduira aujourd’hui. Il faut trouver un bouc émissaire en présence d’un drame sans cause et tout logiquement, les Médecins sans frontière porteront le chapeau. J’ai eu l’occasion de me rendre au Zaïre lors de la deuxième flambée à la suite de nombreux fax envoyés à notre association humanitaire, très connue en Afrique, du fait de nos interventions au Zaïre et autres pays africains. A la demande pressante et répétée du maire et de l’évêque de Kikwit, une ville de 450.000 habitants, je me suis rendu avec deux volontaires de mon association – les médecins aux pieds nus.
Sachant que ce virus générait une hémorragie et l’atteinte des organes nobles, j’avais emporté trois litres d’huiles essentielles d’Hélichryse italienne, de ciste ladanifère et de niaouli. Nous fûmes accueillis comme des chefs d’états providentiels. Je fis plusieurs conférences pour expliquer le cheminement et l’impact d’un tel virus. Je conseillai de pratiquer avec des gants un large massage avec ces HE sur le thorax et l’abdomen des convalescents et du personnel médical et soignant. Après quelques jours, on remarqua l’effet de ces petites « bombes biochimiques ». Il faut être très prudent pour ne pas participer à l’hystérie collective. La réalité, c’est que la période d’incubation d’Ebola va de quelques heures à trois semaines maximum. Ainsi il est possible pour un individu de ne montrer aucun symptôme, de prendre l’avion sur une longue distance et d’être malade à l’atterrissage. Cette hécatombe suggère plusieurs explications. Le terrain organique des Africains est défaillant. Ils présentent une défaillance des défenses naturelles dûes à plusieurs faits : ils mangent peu des protéines (la viande coûte cher) qui donnent lieu à des anti corps. Tous sont polyparasités (paludisme, verminose). Ils vivent dans un confort limité. Par ailleurs, ils respectent peu les consignes : ils touchent leurs parents lors des rites mortuaires. Leur protection corporelle laisse à désirer. Faute de remède efficace et dans l’attente d’un hypothétique vaccin, pourquoi ne pas recourir aux huiles essentielles dont on a déjà vérifié l’efficacité dans le domaine infectieux ?
L’aromathérapie sera plus efficiente que la « thérapie compassionnelle » désignée ainsi par l’OMS. Il suffit de procéder à des essais préliminaires sous forme d’études in vitro (dans des éprouvettes). On met en présence le virus face aux huiles essentielles. La manipulation est des plus simples.
Je propose trois formulations à base d’huiles essentielles dont l’efficacité anti virale a été confirmée.
1 °) Par voie orale
HE Hélichryse italienne 30 mg
HE Origan compact 20 mg
HE Thym à thujanol 20 mg
Excipient qsp 1 gélule n°2 1 gélule 4 fois par jour pendant 30 jours
2°) Par voie cutanée
HE Hélichryse italienne 10 ml
HE Thym à thujanol 20 ml
HE Origan compact 10 ml
– HE Palmarosa 20 ml
– HV Calophylle Inophylle 20 ml
Massage d’une noisette du mélange sur le thorax ou l’abdomen 3 fois par jour jusqu’à guérison.
3 °) Par voie rectale
HE Laurier noble 75 mg
– HE Niaouli 75 mg
HE Tea Tree 50 mg
Excipient qsp 1 suppo de 3g n°20
1 suppo le soir.
Il est essentiel de renforcer les défenses immunitaires et de protéger la muqueuse intestinale en absorbant :
– des pré et probiotiques,
– de la propolis rouge 4 fois 2 gélules
– du curcuma
– du chlorure de magnésium (mettre un sachet dans un litre d’eau. Boire 1/2 verre 2 fois par jour).
En attendant, l’immunologiste Jean-François Delfraissy le coordinateur Ebola, est rassurant « Face aux prévisions de 20 ou 30000 morts en Afrique d’ici la fin de l’année, l’épidémie s’amplifiera mais il peut aussi suffire de pas grand-chose pour aller vite dans l’autre sens ».
Dr Jean-Pierre WILLEM
Octobre 2014

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Portez-vous bien !
 Florian KAPLAR
© Naturo-Passion
 

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