Jeûne

Restriction calorique, longévité et mon expérience du jeûne !

Jeune therapeutiqueVous savez déjà que je pratique le jeûne intermittent, mais, la semaine du 15 août, profitant d’un temps un peu plus calme professionnellement, j’ai eu envie de faire un jeûne hydrique d’une semaine, comme je le pratique à peu près deux fois par an.
C’est une aventure assez extraordinaire. Pendant une semaine, on n’absorbe aucune nourriture solide, c’est-à-dire qu’on ne boit que de l’eau ! Si l’on veut, on peut aussi boire des jus de fruits, des bouillons de légumes et des tisanes.
La première fois, on se demande même comment cela est possible tellement nous sommes conditionnés : si on ne mange pas toutes les 4-5 heures, c’est forcément l’hypoglycémie voire la syncope !
Et pourtant, vous allez voir avec ce récit qu’il n’en est absolument rien. Nos ancêtres étaient loin d’avoir accès à de la nourriture en permanence et des milliers si ce n’est des millions de personnes pratiquent le jeûne à travers le monde, sereinement, pour leur plus grand bienfait, à condition bien entendu de suivre quelques règles de précaution car il existe certaines contre-indications.
J’en profiterais aussi pour porter à votre connaissance une nouvelle étude qui confirme que la restriction calorique augmente la longévité chez les vers ronds (nématodes), les conclusions étant selon les auteurs porteuses de promesses pour l’homme.
Enfin, je vous suggérerais quelques références, à lire, voir ou écouter, pour approfondir le sujet, à commencer par le formidable documentaire déjà diffusé sur ARTE en mars 2012 “Le jeûne, une nouvelle thérapie”, qui sera rediffusé le 19 septembre prochain. Je vous proposerais notamment quelques livres dont un ebook gratuit “Le jeûne” de H.M. Shelton (qui date de 1934), ainsi que deux émissions de France Inter à réécouter en podcast.
Au départ, mon intérêt porté au jeûne est parti de discussions que j’ai eues avec des musulmans sur le ramadan, un rite qui m’intriguait particulièrement… Voulant en savoir plus sur la privation volontaire de nourriture, je me suis documenté et c’est là que j’ai découvert que de nombreuses personnes, croyantes ou non, décidaient d’elles-mêmes de se mettre pendant plusieurs jours “à l’eau et au pain sec », seules ou en groupes, parfois même en faisant de la randonnée ! J’avoue que lorsqu’on prend connaissance de tout cela la première fois, cela heurte et pas qu’un peu…
Êtes-vous prêts à découvrir le jeûne et ses vertus ?

Mon premier jeûne

Ne sachant pas trop par où commencer, je me suis procuré le livre “L’art de jeûner, manuel du jeûne thérapeutique Büchinger” du Dr Françoise Wilhemi de Toledo qui dirige une clinique en Allemagne, spécialisée dans le jeûne thérapeutique. Ce livre bien documenté explique comment le jeûne se pratique dans cette clinique et décrit les bienfaits que les patients en retirent. Le livre indique comment se préparer, comment s’alimenter les jours qui précèdent le jeûne, comment se déroule une journée-type durant la période de restriction, et, surtout, comment doit se faire la reprise alimentaire progressive à l’issue du jeûne. C’est une phase très importante, garante du succès du jeûne.
Il est nécessaire de se sentir prêt psychologiquement. J’ai envisagé pour ma part le jeûne comme un challenge en me disant que si autant de personnes à travers le monde (Russie, Allemagne, etc.) y parviennent, il n’y avait aucune raison que je n’en sois pas capable moi non plus, d’autant que j’avais quelques “réserves” dont je me disais qu’il serait bien de m’en délester… Une fois la décision prise, j’ai attendu la période la plus propice pour me lancer. Le mieux est de le faire durant un congé ou une période où vous savez que vous ne serez pas trop sollicité. C’est sûr qu’il va falloir éviter le repas de midi avec les collègues et décliner les invitations au resto ou chez des amis. N’ayez pas l’idée saugrenue de remplir votre frigo la veille de jeûner ! Dites-vous simplement que vous allez mettre votre système digestif au repos. Mais vous verrez que c’est bien plus que cela

La préparation

Durant la semaine qui précède le premier jour d’abstinence de nourriture, il est recommandé de modifier son alimentation en évitant les plats trop riches. Evitez ou supprimez les sucreries, les produits raffinés, l’alcool, le café, le thé, les protéines animales, et privilégiez au contraire les légumes et les fruits, et, pour ceux qui en consomment, les céréales et les laitages. Pour nos amis fumeurs, la décision de faire un jeûne devra nécessairement s’accompagner d’une baisse progressive puis une suppresion de la consommation de tabac les jours qui précèdent le jeûne car il est totalement exclu de pouvoir fumer durant le jeûne. Qui sait, le jeûne pourrait être pour vous le point de départ de votre sevrage du tabac.
La veille du jeûne, vous pourrez faire une journée monodiète, par exemple des fruits ou du riz complet. Lors de mon premier jeûne, je n’étais pas encore végétarien mais j’avais fait une cure de raisins.

Le premier jour de jeûne

Il arrive… attendu et craint en même temps, en se demandant ce qui va bien pouvoir se passer avec notre corps qui n’a jamais vécu l’expérience de n’avoir, temporairement, aucun aliment pour le nourrir : comment la machine va t-elle fonctionner ? Y a t-il des risques pour ma santé ? Des fonctions vitales vont-elles être mises en danger ? Suis-je un inconscient de m’infliger pareille “épreuve” ? Bref, ces questions sont normales et légitimes. C’est pour cette raison d’ailleurs qu’il est important, durant toute la période de jeûne, de rester à l’écoute de son corps et de ne pas prolonger le jeûne si la situation vous paraît insurmontable. Il est clair, et je ne vous le cache pas, que le premier jeûne est plus difficile que les suivants. Surtout n’insistez pas si vous ne vous sentez pas en mesure de continuer. Si vous le souhaitez, vous pouvez très bien commencer, en douceur, par un jeûne court de 24 ou 48 heures, puis, lors des jeûnes suivants, vous allongerez progressivement la durée, en fonction de votre propre ressenti. On ne fait pas de suite l’ascension du Mont Ventoux quand on apprend à faire du vélo !
Le premier jour, le corps est encore nourri des aliments mangés la veille, mais la faim va fatalement se ressentir et il faut dans ce cas boire énormément, 2 litres par jour au minimum, cela calme un peu la sensation de faim. Essayer de penser à autre chose et de ne pas ruminer.
Ma journée-type : le matin, une tisane avec une cuiller à soupe de miel, le midi : un jus de fruits fraîchement pressés et le soir un bouillon. Je mets une cuiller à soupe de pâte à miso, achetée en magasin bio, dans un bol d’eau chaude, mais vous pouvez aussi faire vous-même un bouillon de légumes ou utiliser un bouillon-cube.
Ce n’est qu’au bout de 2 ou 3 jours que la faim disparaît complètement puisque là, l’estomac et les intestins sont complètement vides et il n’y a plus aucun signal envoyé au cerveau. Continuez à toujours boire énormément.
Au bout du 3e jour, il est fort probable que vous ressentiez une gêne due aux matières fécales résiduelles qui n’ont pu être expulsées. Pour ma part, je prends un verre de chlorure de magnésium jusqu’à disparition de la gêne. Vous trouvez le chlorure de magnésium en pharmacie, en sachet de 20 g, il est à dissoudre dans un litre d’eau. Certaines personnes ont recours aux lavements.

Un sentiment de liberté et de béatitude

Vous commencez à ressentir les premiers signes agréables du jeûne : votre corps et ses fonctions semblent s’être mis sur « pilotage automatique”. Vous n’avez plus faim, vous perdez du poids, vous semblez débarrassé du stress, votre mental est plus fort, vous vous sentez apaisé. Le temps consacré à la préparation des repas et à la vaisselle peut être mis à profit pour vous oxygéner et marcher une heure ou plus chaque jour. Vous appréciez chaque instant de la journée comme si vous les viviez en pleine conscience. Ne négligez pas le repos et accordez vous de bonnes nuits de sommeil. Vous allez dormir comme un bébé…
Moi qui avais l’habitude à l’époque de ce premier jeûne de pratiquer la natation à la pause méridienne, je me demandais si j’allais maintenir ma séance hebdomadaire. Me sentant en parfaite forme, je me suis donc décidé à me rendre à la piscine en me demandant si je n’allais pas couler en plein milieu du bassin ! C’est tout le contraire qui est arrivé. Je me sentais bien, presqu’euphorique, me demandant d’où me venait toute cette énergie et ce bien-être.
Parmi les autres phénomènes ressentis durant ce jeûne, je peux citer ceux-là, très positifs : une peau plus belle, un esprit plus clair et une amélioration notable de l’acuité visuelle, c’était assez impressionnant. En revanche, j’ai rencontré quelques désagréments les premiers jours de jeûne (mais ils s’estompent lors des jeûnes suivants, comme si le corps s’habituait) : des vertiges le matin ( pour éviter cela, il faut sortir du lit en douceur, en commençant par s’asseoir sur le bord, puis en se levant lentement) ; des courbatures ; d’autres ont des nausées (cela n’a pas été mon cas), mais il est un désagrément auquel aucun jeûneur n’échappe : l’haleine fétide contre laquelle hélas on ne peut pas grand’chose.
A noter : durant le jeûne, la libido s’écroule complètement et vous ne ressentirez aucun besoin ni désir à ce niveau là. Si vous êtes en couple, mieux vaut avertir votre conjoint dans ce cas pour qu’il n’y ait pas d’équivoque !
Arrive, sans qu’on y pense, le dernier jour de jeûne, que vous vivrez de façon agréable, en pensant aux plat que vous aurez envie de préparer lorsque la période de restriction sera terminée. Mais comme je le disais plus haut, il y a une erreur à ne pas commettre, celle qui consisterait à se remettre de suite à manger “normalement”.

La phase de reprise alimentaire

Cette phase est tout aussi importante que celle qui précède le jeûne. Le premier jour de reprise alimentaire : le matin, prenez votre tisane ou de l’eau comme lorsque vous jeûniez. Ensuite, vers 10h, vous pouvez prendre un jus de fruit frais si vous le souhaitez, en savourant chaque gorgée que vous avalerez lentement, en reposant le verre entre chaque gorgée.
A midi, prenez un fruit, retrouvez le plaisir de croquer une pomme par exemple (ou un autre fruit de saison). Et je vous conseille là de vous alimenter de la même façon que vous l’avez fait durant les jours précédent le jeûne. Prenez de petites portions, laissez le temps à votre corps et à votre estomac de se réhabituer à la nourriture, faute de quoi vous annihilerez tous les bienfaits procurés par votre jeûne.
Le soir, prenez par exemple une salade et un bol de riz complet. Augmentez progressivement votre ration les jours qui suivent et vous pourrez réintroduire les protéines animales.
Le lendemain et le surlendemain, commencez votre journée par une crème Budwig, un petit déjeuner composé d’aliments cru, plein de vitalité. La recette est donné dans mon article sur le petit déjeuner idéal. Maintenez une reprise alimentaire progressive et réintroduisez les aliments que vous souhaitez consommer.
Une expérience unique en soi ! Le jeûne m’a permis de revoir complètement ma façon de m’alimenter et mon rapport à la nourriture est devenu beaucoup moins compulsif. 
Avant de vous proposer quelques sources documentaires, je souhaiterais porter à votre connaissance une nouvelle étude émanant de l’Institut Planck, qui s’ajoute à celles déjà très nombreuses démontrant les liens (chez l’animal) entre restriction calorique et espérance de vie, même si les mécanismes restent encore obscurs. Cette étude ouvre une piste de compréhension de ces mécanismes, avec l’identification de récepteurs hormonaux qui seraient impliqués dans le métabolisme et la longévité.

La restriction calorique pour prolonger l’espérance de vie ?

Selon cette étude allemande conduite sur des ascaris (vers) par des chercheurs de l’Institut Max-Planck, l’effet de la restriction calorique sur la biologie du vieillissement et sur l’espérance de vie trouverait son explication dans l’implication de récepteurs hormonaux (des protéines) contrôlant le métabolisme.
L’espérance de vie des vers utilisés est d’une vingtaine de jours. Leur génome est connu, et il se trouve qu’ils possèdent plusieurs gènes similaires à ceux de l’être humain.
Les chercheurs ont découvert que le récepteur hormonal NHR-62 augmente la durée de vie des vers de 25% lorsque l’apport en calories est réduit. Ce récepteur serait à l’origine de la lypolyse, l’autophagie et la diminution des triglycérides constatées lors de la mise en restriction calorique.
La durée de vie serait donc contrôlée par une hormone, actuellement inconnue, se liant à ce récepteur. Selon le directeur de recherches, Adam Antébi, la découverte de cette hormone permettrait de prolonger la durée de vie des vers sans avoir à passer par une restriction calorique.
De plus, dans une seconde étude de ce même institut, M. Antébi a mis en avant un autre récepteur hormonal (NHR-8) qui serait responsable du vieillissement. Chez les vers qui sont dépourvus de cette protéine réceptrice, les scientifiques ont constaté que les vers restaient plus longtemps dans une phase pré-pubertaire mais mouraient plus tôt que les vers qui en sont pourvus.
Ce récepteur est en fait responsable de l’équilibre du cholestérol. Privé du récepteur NHR-8, le ver ne peut produire en quantité suffisante les hormones stéroïdes du cholestérol, ce qui a pour conséquence de réduire son espérance de vie. L’être humain disposant de récepteurs analogues, le métabolisme du cholestérol pourrait de façon comparable impacter son développement physique et sa longévité !
On n’a pas fini de parler du cholestérol…
Pour aller plus loin : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3723528/
Cet article en anglais, extrait de la base de données gouvernementale américaine NCBI, reprend de nombreuses références (une soixantaine) d’études portant sur la restriction calorique et ses effets sur l’insuline, le cholestérol, la température du corps, etc. Vous pouvez également vous référer à ces articles publiés sur ce blog.

Quelques sources documentaires sur le jeûne thérapeutique

Le documentaire diffusé sur ARTE “le jeûne une nouvelle thérapie” qui a suscité un grand intérêt lors de sa diffusion en mars 2012 (merci ARTE !)

=> présentation du documentaire qui sera rediffusé le 19 septembre : http://www.arte.tv/fr/le-jeune-une-nouvelle-therapie/6412060.html
=> le dossier de presse d’ARTE : http://download.pro.arte.tv/uploads/DDP-Jeune.pdf
=> le DVD du documentaire

=> le livre de Thierry de Lestrade, l’un des auteurs du documentaire

Livres, presse, radio

=> Deux émissions de France Inter diffusées en 2012 :
http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-le-jeune-une-alternative-therapeutique
http://www.franceinter.fr/emission-service-public-jeuner-pas-mange
=> L’article du Monde paru le 15/08/2013 : http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/08/15/le-jeune-en-vogue-mais-controverse-est-il-si-bon-pour-la-sante_3443212_3244.html
=> L’art de jeûner, manuel du jeûne thérapeutique Buchinger de Françoise Wilhelmi de Toledo

=> Le grand livre du jeûne de Jean Claude Noyé

=> Le jeûne : Maigrir, éliminer, se désintoxiquer d’Hellmut Lüzner

=> Le jeûne de Gisbert Bolling

=> Le livre de H. M. Shelton, une référence sur le jeûne, paru en 1934. A télécharger gratuitement en cliquant sur la couverture ci-après :
Le jeune Shelton

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En guise de conclusion, même si le jeûne est loin d’avoir livré tous ses secrets, on peut légitimement se demander si notre corps ne serait finalement pas mieux programmé pour résister à la privation temporaire de nourriture plutôt qu’à l’excès de nourriture qui engendre des tas de maladies dites de civilisation comme l’obésité et le diabète ?

Dans nos sociétés d’opulence où l’alimentation, pas toujours de qualité (sucreries, plats industriels, grignotage) est accessible en permanence, le secret pour être en santé ne résiderait-il pas dans la modération et la privation temporaire ?

A vous de tester par vous-même cette pratique ancestrale éprouvée qui commence seulement à faire, timidement, l’objet d’études dans le monde occidental.

N’hésitez pas à laisser un commentaire ci-dessous en racontant votre propre expérience.

AVERTISSEMENT : le jeûne n’est pas une pratique anodine et ne peut être suivi par les personnes souffrant de certaines pathologies. Aussi, il est préconisé de vous adresser à un professionnel de santé si vous pensez que votre état de santé n’est pas compatible avec la pratique du jeûne.

Portez-vous bien !
 Florian KAPLAR
© Naturopathie Passion

20 réflexions sur “Restriction calorique, longévité et mon expérience du jeûne !

  • ARTAUD Marie-Agnès

    Bonjour Florian,
    Tout d’abord, merci pour le livre “Nutrition consciente” que j’ai bien reçu et que je parcours avec plaisir et grand intérêt . Je suis moi aussi persuadée des effets bénéfiques du jeûne ; mais il est parfois difficile pour des raisons sociales, familiales d’en faire un long ;j’avais opté avec beaucoup de bénéfices pour un jeûne du vendredi qui commençait par un déjeuner ligh ,légumes crus et cuits , une toute petite portion de céréales (le matin, je ne mange que des fruits) et le soir un bouillon léger (eau de cuisson des légumes de la soupe familiale); journée du vendredi à la tisane et à l’eau et samedi matin petit déjeuner habituel, fruits et thé ou café hyper léger … et c’est super !
    En ce qui concerne le ramadan .. pour bien connaître … je pense que c’est plutôt destructeur ; la “coutume ” voudrait que ce fût un moment de privations et de partage avec les plus pauvres (esprit du carême chrétien , qui me semble dans son esprit et à la saison où il se pratique plus physiologique) ; le ramadan est actuellement, pour une grosse majorité : une journée sans s’hydrater , une nuit de bombance où l’on se goinfre littéralement après le coucher du soleil , repas qui dure longtemps , ce qui signifie une nuit plus qu’écourtée lorsque le ramadan se produit à l’époque des journées les plus longues …relever tôt , avant le lever du soleil , re-gavage , puis journée à accomplir … A l’arrivée, des gens hagards et épuisés …

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    • bonjour,
      ma chere tout d’abord je tenais a preciser que votre comm ne relate pas la réalité mais juste un fantasme de beaucoup de francais ont sur le ramadan que l’on se gave comme des porcs (heuuuuu non interdit ^^)des oies heuuuu (plutot relatif a noel qui soit dit en passant n’est pas mieux en matiere de gavage hein)
      La tradition PROPHETIQUE et non maghrebine hein recommande de commencer et de rompre le jeune de lait et de datte on est loin du gavage que vous decrivez et suivi d’une soupe .
      la jeunesse actuelle dont je fais partie est consciente du role qu’a une alimentation saine et sans exces sur la santé est tres sincerement vos connaissances en traditions se limite visiblement au couscous et au tagine donc je vous invite vivement a vous instruire sur le sujet (la tradition prophetique concernant le ramadan) car vos clichés sont un peu vasseux…
      cordialement

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  • ARTAUD Marie-Agnès

    Oups, en me relisant, j’ai réalisé que j’avais effacé ou pas précisé que la journée alimentation light était celle du jeudi !!!

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  • Sylvie HR

    Bonjour,
    Les 2 ou 3 que j’ai essayé un jeune ne faisant pas suite à une indigestion, je me suis enrhumée au bout de 2 jours, tout en ayant mal à la tête et des vertiges. Il y a 4 ans, j’ai jeûné 6 jours, me sentant “dans le coton’ c’est à dire vaseuse, ,mal de crâne variable,, plus ou moins de vertiges. et le 6ème jours, je me suis réalimenté doucement en milieu de journée car si je m’étais mieux sentis les 4 et 5ème jours, les vertiges reprenaient… Depuis, je prends en général mes repas sur 12 heures, parfois 2 repas seulement dans la journée, mais l’hiver je mange toujours bien le soir pour ne pas “geler” la nuit..
    La chambre n’est pas chauffée. Selon les observateurs je mange “beaucoup” ou “rien”… je constate que j’ai une tendance à maigrir, et si je mange un peu trop, cela me donne la nausée, et du coup je saute 2 ou 3 repas pour rétablir…
    Manger peu (des fruits), l’été, est plaisant… L’hiver, je mange plus pour ne pas avoir froid…
    Donc le jeune où l’on est “merveilleusement bien”, connais pas!
    … Si vous avez le truc pour “grossir” et avoir chaud, en mangeant moins, je suis partante !

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  • Bonjour,
    Tout ceci me tente au plus au point mais j’ai un souci, j’ai contracté le palud en Afrique et je me demandais si le jeune est indiqué avec cette infection. Je n’ai encore jamais vu de choses dans ce sens, pourriez vous m’éclairer?
    Cordialement

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  • bonjour,
    je vais faire un jeûne de 7 jours en octobre (jeûne complet 3 jours et demi-jeûne 3 jours et reprise alimentaire), car je sens que mon corps en a besoin.
    je voudrais témoigner pour un couple d’amis qui a fait un jeûne BUCHINGER (uniquement bouillon de légumes et jus de fruits coupés à l’eau) de 5 jours cet été.
    mon amie avait du poids à perdre, pdt le jeûne elle n’a quasiment rien perdu, un mois après elle constate en montant sur la balance qu’elle a perdu, sur les 3 semaines après le jeûne : 5 kg !!
    sans parler du bien-être physique ressenti.
    mais le plus intéressant est le cas de son compagnon : la semaine précédent le jeûne son cardiologue lui a dit : avec une tension pareille (16/9), tu es bon pour l’AVC…
    Il avait, de plus, du diabète, traité par médicaments.
    Pdt les 5 jours de jeûne il a pris sa tension et sa glycémie 3 fois par jour.
    Sa glycémie est revenue à la normale après 3 jours de jeûne, 3 semaines après la reprise alimentaire il est dans la norme et ne prend plus de médicaments pour le diabète.
    Sa tension était revenue à la norme pdt le jeûne mais elle a un peu remontée depuis, mon médecin a adapté à la baisse les médicaments…
    Depuis, ils ont changé leur mode d’alimentation et referont un jeûne sous peu pour stabiliser tout ça …
    cordialement
    evelyne

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  • caroline

    Salut florian,
    je viens de voter pour toi pour le golden awards. Rejoins-nous sur facebook,le groupe privé solopreneur!
    caroline

    Répondre
  • Bonjour,
    Suite à vos nombreux articles que j’ai pris plaisir à lire, je me suis lancée hier dans le jeûne intermittent (le documentaire sur Arte est plus que parlant) de 16h. J’ai déjeuné à 12h30 d’une viande de 180g + haricots verts.
    Je souhaite perdre les quelques kilos que j’ai accumulé (environ 4kg) bien que ma façon de me nourrir a toujours était seine mais je crois que je faisais des erreurs de type : trop d’amandes, trop de fruits secs etc.
    Il y a trois semaines, j’ai débuté la chrononutrition de Dr. Delabos et je pense que cela ne m’a pas fait que du bien : je n’étais pas convaincu par le mariage glucide + lipides (pain + fromage; viande ou poisson + féculents type quinoa, riz etc. J’ai stoppé nette et voilà comment je suis venue depuis hier au jeûne intermittent qu’une personne pratiquant la musculation m’a conseillé. C’est comme ça, que je suis tombée sur votre site.
    Je me permets de vous poser trois questions :
    1. Que pensez vous du fromage ? Je ne consomme aucun produit laitier (lactose) mais je sais qu’il n’y a pas de lactose dans les fromages. Et j’aime ça. Mais si ce n’est ni paléo, ni très bon pour perdre du poids, je veux bien m’en passer.
    A l’époque je faisais un mélange fromages + salade verte. J’aimerai bien avoir votre avis à ce sujet.
    2. En ce qui concerne consommation de chocolat noir ,toujours à + de 70%. Pour ma part, j’aime les chocolats à 99% de chocolat noirs à déguster avec un thé vert.
    Est-ce permis dans la fenêtre de 8h ? Si oui, est-ce que cela va freiner ma perte de poids ou non ?
    3. En ce qui concerne la consommation de fruits : faut-il attendre 3h entre le repas pris et la consommation de fruits pour éviter ainsi la fermentation (hors les fruits rouges que nous pouvons manger de suite après le repas).
    Le jeûne intermittent me convient parfaitement (pour le moment 16h/8h) , c’est ce que je semble constater bien que je viens juste de commencer.
    Il est plus simple pour moi de ne pas manger plutôt que manger des portions ridiculement restreintes.
    J’attends avec impatience vos réponses.
    Bon début de semaine.
    Kat

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  • Bonjour Florian,
    Merci pour cet excellent article. Je suis, pour ma part, convaincu du bien fondé de la logique du jeûne sur les différentes pathologies. Le jeûne aussi est un allié de la chimiothérapie.
    Le cas des cancers est bien différent, car l’efficacité du jeûne repose dans ce cas sur la différence de métabolisme entre les cellules saines, capables de s’adapter à la privation de glucose, et les cellules cancéreuses, qui en sont dépendantes.
    Otto Warburg, un prix Nobel de médecine, a montré en 1924 que les cellules cancéreuses ont un métabolisme au moins partiellement anaérobie, très fortement consommateur de glucose. Cette dépendance des cellules cancéreuses au glucose est confirmée de nos jours par l’examen appelé TEP-scan (tomographie par émission de positons), qui objective la concentration de glucose radio-actif au niveau de ces cellules. On comprend dès lors l’agression que représente la privation en glucose pour le métabolisme tumoral. Cependant, s’il est séduisant d’« affamer » le cancer, cette stratégie ne peut durer très longtemps, l’organisme souffre également.
    Le génie du chercheur Valter Longo est d’avoir proposé le jeûne en association avec les chimiothérapies anti-cancéreuses. En effet, dans le protocole à l’étude actuellement aux Etats-Unis, la courte durée du jeûne (2 à 3 j.) ne suffit pas à affaiblir l’organisme, mais suffit par contre à faire passer le métabolisme des cellules saines en mode de « diète cétogène » : les tissus n’utilisent plus le glucose pour fonctionner, mais les corps cétoniques issus de l’utilisation des réserves graisseuses (lipolyse, comme cela est expliqué dans le reportage). Or, selon Valter Longo, les cellules cancéreuses n’apprécient pas ce nouveau carburant !
    A ce stade, l’arrivée des drogues anti- cancéreuses semble alors beaucoup plus préjudiciable pour les cellules cancéreuses que pour les cellules saines, selon les premiers résultats obtenus sur dix patients.
    Bien entendu, les résultats définitifs de l’étude en cours sont nécessaires pour s’assurer non seulement des la diminution des effets secondaires des chimiothérapie, mais surtout pour confirmer l’absence de baisse d’efficacité des drogues administrées.
    En attendant de nouvelles études à plus grande échelle, rien n’interdit à un patient de prendre l’avis de son cancérologue, reportage à l’appui, sur cette courte diète avant chaque chimiothérapie. Il est logique d’effectuer une diète stricte de 3 jours avant l’injection de la chimiothérapie, mais en apportant par contre durant cette période des doses assez fortes de certaines vitamines et oligo-éléments : les patients sont déjà très souvent carencés en vitamines B et D, en zinc, magnésium et sélénium, et le jeûne ne doit pas aggraver encore ces carences (éviter par contre le fer et le cuivre). En outre, durant la semaine qui suit la chimiothérapie, il est logique de proposer une alimentation appauvrie en polyamines, grâce aux produits de la gamme Castase, développés spécifiquement.
    Cordialement,
    Abdellatif de Eco Ecolo

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    • Bienvenue sur ce blog Abdellatif et merci pour ce complément fort bien documenté.
      Florian

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  • Bonjour Florian, je pratique le jeune thérapeutique depuis des années, je suis russe et c’est une pratique très repandue la-bas. Mon jeune le plus long est 24 jours, on a pas besoin des cliniques spécialisées, pour la premiere fois simplement les conseils de la personne aguerrie dans les jeunes. Avec le temps on apprend à ecouter notre corps et on les fait à la maison. Une seule restiction c’est le contact avec la nourriture ( le reflexe de Pavlov est toujours la, meme en jeune ) J’ai quelques remarques à faire à propos ton jeûne. Le jeûne thérapeutique c’est que de L’EAU et RIEN d’autre, sauf le vinaigre de pommes ou jus de citron filtré. Si non c’est juste regime amaigrissant mdr C’est tout à fait normale que tu te sens bien au debut, la crise ( acidotique? dsl je connais pas assez le vocabulaire de jeune en français ) est pas encore passé. C’est le moment ou l’organisme passe au regime de autosuffisance et c’est la qu’il brule tous les toxines. La crise arrive vers 4-6e jour, on est vraiment pas bien. Autre chose, avant de commencer le jeune il fait vider le tube gastrique, c’est le sulfate ou chlorure de magnesium en dilution. Premier repas apres le jeune c’est le jus ( apres le long jeune il est dilué ), pour le deuxième repas est recommandé la salade de choux et des carottes, ils agissent comme une sorte de balais dans l’intestin, aidant à nettoyer efficacement tout les parois intestinales. Pas d’amidons!

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  • Bonjour Florian,
    Suite aux recommandation d’Alain Rogeon, je suis passée faire un tour sur le site et je suis tombée sur ton témoignage relatif au jeûn. Il est vraiment très intéressant.
    Pour ma part, de part mes pratiques religieuses (musulmane pratiquante assidue) je fais le ramadan (+ ou – 30 jours)une fois par an et je jeûne égalemnt 2 fois par semaine toute l’année (soit 104 jours/an), les lundis et jeudis comme le veut la tradition prophétique.
    Comme le précisait Marie-Agnès plus haut, le ramadan tel qu’il est souvent pratiqué, n’apporte qu’une infime partie des bienfaits que le jeûne peut apporter. Cependant, je tenais simplement à préciser ici que les recommandations religieuses en terme de ramadan ne corresponde pas à ce qui est pratiqué: il nous est recommandé de rompre le jeûne avec des quantités restreintes d’aliments afin de ne pas s’allourdir avant d’aller accomplir les prières propres aux périodes de ramadan. Celà est également valable en ce qui concerne le levé à l’aube qui consitse principalement en une hydratation maximale afin de se sentir bien dans la journée.
    Sans entrer dans les détails, je pense qu’il est important de rétablir ici la vérité sur ce qu’est vraiment le ramadan (et le jeun intermittent comme je le pratique) puisque ces pratiques s’inscrivent totalement dans l’esprit du jeûne thérapeuthique comme tu le pratique. Cela a été pour moi le moyen d’allier pratique religieuse ET (même si je pense que ce n’est pas un hazard)cure de jeûne thérapeuthique visant à prévenir des maladies qui touchent nos générations.
    Merci encore pour ton témoignage.

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  • Bonjour je suis intéressé par un jeun mais comment fait on quand on prend des médocs tout les jours. Notamment un pansement gastrique le matin (ixprim)et du dalfagan, seroplex et seresta .Es qu’ils est sage d’arrêter?
    Ou peut-on faire le jeune tout en continuant à les prendre . Merci pour votre conseil d’avance.

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  • Bonjour ou bonsoir,
    J’ai eu plaisir à lire votre article… Je fais actuellement un jeûne à l’eau plus long que d’habitude, mais là n’est pas la raison de mon commentaire.
    Je souhaite simplement répondre à la question :
    “on peut légitimement se demander si notre corps ne serait finalement pas mieux programmé pour résister à la privation temporaire de nourriture plutôt qu’à l’excès de nourriture qui engendre des tas de maladies dites de civilisation comme l’obésité et le diabète ?”
    Il y a bien dix ans de cela que je saute de nombreux repas pour causes économiques et quand je mange, c’est loin d’être un repas disons “correct”. Pour donner un exemple, 100g de pâtes pour la journée ou encore du riz. Pratiquement aucune viandes. Et malgré le peu de nourritures, je suis parfaitement en forme; Je cours une heure par semaine, je fais également de longues marches et en plus de cela, j’ai un très bon moral.
    De plus,il y a bien longtemps que mon médecin m’a vu…
    Bonne continuation à vous,
    Brother.

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  • Bonjour Florian
    C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu ton article d’autant plus que j’en ai fait l’expérience.
    Ce qui me conduit à me mettre au jeune chaque année est de me sentir à saturation de bouffe.
    Je suis quelqu’un de très énergique… et je n’aime pas le sensation de fatigue. Et si je le suis je me repose. . Et il arrive à une période ou j’ai l’impression que mon corp a du mal à digérer. je suis extrêmement fatiguée après un repas. Ce qui n’est pas dans ma nature. Je mange pourtant équilibré. Mais j’en arrive à avoir comme des nausées… comme une crise foie. Je ne mange pratiquement rien de sucré si ce n’est les fruits. Mais mon corps malgré tout semble avoir du mal à accepter cette nourriture. Donc je finis par ne plus manger le midi puisque seule. le soir j’arrive à partager un repas en famille. Bien entendu au vu des fêtes et des repas entre potes je calcule la période où je peux me mettre en mode jeûne. Pas de difficulté à le faire et il est vrai que je retrouve une pêche d’enfer. Et tout ce que tu décris est tel que je le vis. Ce qui me fait sourire c’est que j’arrive à cuisiner pour ma petite famille, à me mettre à table avec tout le monde, sans envie de manger. J’aime cette sensation de légèreté, d’énergie. Je suis en jeûne durant 2 semaines, à l’eau, parce que tout autre liquide me donne mal a l’estomac. Cette fois-ci je vais essayer les bouillons sur ma 2eme semaine qui débutera lundi prochain… je verrais comment réagit mon corps. Voilà ce que je voulais te partager.
    Merci.

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