Jeûne

Jeûner au sucre – Les promesses de l’alimentation cétogène

Markus Bock_Naturo-PassionDans cette série d’articles que je consacre au jeûne et à ses incroyables bienfaits, je vous propose cette fois de découvrir la conférence qu’a tenue Markus Bock, chercheur en neuro-immunologie au Centre Médical Universitaire de la Charité à Berlin au congrès international “Manger, jeûner, vivre longtemps !” les 29 et 30 juin à la Fondation Maria Buchinger.

Jeûner au sucre !  L’alimentation cétogène comme thérapie des troubles neurologiques

 Markus Bock

(reproduit avec l’aimable autorisation de la Fondation Buchinger)

Markus Bock_Naturo-Passion_Video(Cliquez sur l’image ci-dessus pour lancer la vidéo. Ci-après, retranscription de la conférence effectuée par Mannick à qui j’adresse un grand merci !)

Chers invités chers  amis,

Je remercie le Docteur Otto Buchinger qui a dû s’opposer au mainstream et qui a su ancrer l’idée du  jeûne dans son époque mais aussi dans la nôtre. Je tiens à remercier tous ceux qui continuent ce legs de sa part et qui ont construit ce bâtiment où se trouvent le corps, l’âme et l’esprit.

Par rapport à cette contribution sur les régimes faibles en glucides (et c’est un thème qui rejoint bien la thématique de la conférence), il s’agit d’une alimentation, d’un régime cétogène comme stratégie thérapeutique dans le cas des maladies neurologiques. Par rapport à l’histoire de l’alimentation cétogène en neurologie tout comme le jeûne pendant plusieurs millions d’années qui a accompagné les hommes, ainsi que dans l’actualité, les médecins de l’antiquité se sont intéressés à l’effet de guérison du jeûne. Actuellement, nous vivons une époque d’abondance et nous avons presque oublié ce savoir, il faut le redécouvrir.

Ici, sur le tableau de la Transfiguration, Raphaël a décrit un passage de l’Evangile selon Saint Marc 9, 14-29. Permettez moi de la citer : « Maître, je t’ai amené mon fils, il est possédé par un esprit qui le rend muet; cet esprit s’empare de lui n’importe où, il le jette par terre, l’enfant écume, grince des dents et devient tout raide. J’ai demandé à tes disciples d’expulser cet esprit, mais ils n’ont pas réussi. ». Jésus dit : « Cette espèce de démon ne peut sortir que par la prière et le jeûne ». Vous connaissez certainement cette citation de la Bible. Et bien, pour certaines indications neurologiques, le jeûne, à l’époque,  a déjà été reconnu comme étant une thérapie fructueuse. Ici vous voyez cette personne atteinte d’une crise d’épilepsie probablement comme celle qui est décrite dans la Bible. On a mis environ 2 000 ans pour trouver une thérapie continue composée d’un jeûne intermittent destiné aux patients épileptiques. Le pilier de ce régime a été établi en 1921, bien qu’il y ait déjà eu des tentatives, par le Dr Russel Wilder (Mayo Clinic) qui a développé une thérapie alimentaire qui imite la cétose typique du jeûne.

La thérapie cétogène

Comme vous le voyez, l’alimentation du cerveau pendant de longues périodes de jeûne se fait à travers des corps cétoniques, l’alimentation de toutes les cellules cérébrales sont nourries à un rapport de 30% de glucose et 70% de corps cétoniques.

Un régime cétonique est une simulation du jeûne pour alimenter le cerveau, pour compenser le déficit (d’énergie) à l’échelle cérébrale. Malheureusement, le jeûne n’est pas une thérapie durable, bien qu’il y ait quelques cas isolés qui ont fonctionné, c’est pourquoi le régime cétogène constitue une thérapie possible.

Ces corps cétoniques dont le professeur Döll a parlé et dont j’ai parlé aussi, donc acétone,  acétylacétate et aussi le β-hydroxybutyratequi n’est pas vraiment un corps cétonique mais il y a ces 3 corps cétoniques qu’on perçoit sous ce terme de corps cétoniques.

Si on s’alimente normalement et de façon équilibrée, quel est le rapport d’alimentation cérébrale ? Le rapport est de 97% (glucides) à 3% (corps cétoniques).

Une thérapie cétogène commence par un jeûne hospitalier de 3 jours, ensuite il y a une alimentation reposant notamment sur des graisses. Il y a aussi des variantes avec une part de graisse diminuée tout comme les hydrates de carbones et les protéines.

Le régime cétogène simule donc cette alimentation interne à base de graisses et de corps cétoniques. Son avantage est qu’il peut être maintenu pendant des années avec différents régimes mails il faut bien connaître le pouvoir nutritif des aliments. Il y a 100 000 aliments dans le monde ce qui est compliqué. Mais si on se concentre sur les aliments principaux, c’est moins difficile. Evidemment il y a des tribus ancestrales qui s’étaient toujours alimentées faiblement en hydrates de carbone. Il y a des articles à ce sujet dans lesquels on analyse ces habitudes tribales. Il y a aussi les Inuits dont l’alimentation reflète un peu ce régime. Mais malheureusement cette alimentation cétogène a été oubliée. Depuis 1990, il y a un intérêt scientifique renforcé. Aujourd’hui il y a des lignes directrices prises en considération  par pas mal de médecins. Il y a notamment les épilepsies rebelles qui résistent aux produits pharmaceutiques pendant l’enfance mais qui sont très efficace à l’âge adulte. Et les enfants, les nourrissons naissent avec des crises et on veut éviter un retard mental. Le goût n’étant pas encore développé, ils peuvent alimentés avec une alimentation composée de 90% de graisses, même artificielles.

Ensuite, il y a le déficit en transporteur de glucose de type 1 et le déficit en pyruvate et hydrogénase.

Evidemment, les épilepsies rebelles ne sont pas seulement soignées par ce régime cétogène strict mais il y a aussi des options plus douces et j’ai développé une variante propre que je vais vous développer plus tard.

Face à ces avantages, on se demande s’il y a autre chose. Oui il y a des indications relatives, les dysfonctions mitochondriales, mais aussi des dysfonctions secondaires mitochondriales. Chaque maladie inflammatoire et dégénérative peut en profiter car toutes ces maladies ont une influence sur la décomposition des mitochondries. Et pour ce type de maladies, on peut essayer un tel régime.

La maladie d’Alzheimer, c’est le diabète de type 3, elle est parfois qualifiée ainsi, mais il faudra attendre d’autres résultats scientifiques.

Ensuite maladie de Parkinson il y a des troubles au niveau de la phosphorylation oxydative du complexe 1 et 2, et grâce au régime alimentaire on peut faire un court-circuit de ce mécanisme.

Actuellement, il n’y a pas mal d’études cliniques en cours qui présentent les avantages d’un régime cétogène pour des maladies telles que AVC, sclérose en plaque, syndrome métabolique, obésité, diabète de type 2, certains carcinomes, certains cancers, etc. Mais aussi les facteurs de risque cardiovasculaires qui sont influencés positivement suite à un régime cétogène modéré.

Dans la littérature, on sait que si on s’alimente à base de 90% de graisse, les triglycérides évoluent positivement ou négativement. Personne ne sait pourquoi cela évolue dans tel ou tel sens. C’est peut-être lié à la teneur des acides gras. On a parlé des acides oméga 3, de l’huile de lin qui est une vieille plante cultivée depuis longtemps en Europe. Malgré tous ces avantages, il faut se demander ce qui est à la base de ces effets bénéfiques.

Les bases sont là : le rapport entre glucagon et insuline. Ce quotient change en présence d’un régime cétogène. Si on a une alimentation équilibrée, il y a une forte teneur en insuline, donc le rapport est plus favorable à l’insuline ; avec un régime cétogène ce rapport est inversé. Ceci nous permet d’expliquer que le cerveau d’une personne qui s’alimente normalement ne voit pratiquement jamais les corps cétoniques, quel que soit le sous-régime que vous pratiquez. Et là il faut que je confirme ce qu’a dit le Professeur Leitzman : si on mange du pain blanc ou du pain complet il n’y a pas tellement de différence et il n’y a pas plus de corps cétoniques présents dans le cerveau et pas d’influence sur les crises d’épilepsie des enfants.  Là, il faut être plus radical et proposer un autre régime alimentaire pour faire se multiplier les corps cétoniques. Donc l’alimentation mixte s’oppose aux corps cétoniques. Evidemment, plus on traite les aliments, et plus le régime alimentaire comprend des glucides. Ou bien le cerveau choisit lui-même un tel régime à base de glucides, c’est une question à résoudre par les philosophes peut-être. Quelle a été l’origine et comment on a évolué aujourd’hui ?

Les deux types d’alimentation en énergie du cerveau

Vous comprenez le principe sous-jacent de l’alimentation cérébrale. Il y a deux types d’alimentation basique pour le cerveau, avec des sous-formes innombrables bien-sûr. Tout d’abord il y a une alimentation anti cétogène avec un quotient favorable au glucagon et ensuite un régime cétogène qui se caractérise par un pourcentage de glucagon beaucoup plus important et au détriment de l’insuline. Donc le régime alimentaire joue un rôle important. La création de cellules lipidiques fonctionne bien ici dans un régime normal équilibré où le glucose est intégré dans le glucogène ou transformé en glucagon, puis s’est transformé en plusieurs corps. La production de corps cétoniques joue un rôle secondaire,  97% par rapport à 3%, et finalement il y a une composition plus forte grâce aux triglycérides. Donc le corps va être en capacité de stocker plus de graisses sous l’influence de l’insuline.

C’est l’inverse pour le régime cétogène. Vous voyez le foie. Le glucogène est décomposé. Il y a les acides gras libres qui se transforment en corps cétoniques et un taux de triglycérides qui baisse ce qui est un paradoxe dans un premier temps mais si on regarde biochimiquement, c’est compréhensible. Il y a aussi les taux de LDL et HDL qui s’améliorent dans un tel régime alimentaire.

Les mécanismes d’action

ils sont multiples, les voici dans ce schéma, mais je ne vais pas entrer dans les détails. En tant que neurologue, cet aspect est important. La biogénèse mitochondriale, grâce à un régime cétogène augmente. C’est comme un essai d’endurance grâce au régime alimentaire adopté. De cette manière,  on a plus d’ATP à notre disposition et une meilleure alimentation du cerveau et le glucose cela commence déjà même dans le domaine sub-inflamatoire. Les corps cétoniques ont une voie plus courte avant d’être transformés en énergie. Il y a 11 états intermédiaires entre le glucose et le produit énergétique final alors que pour les corps cétoniques il y a seulement 3 étapes de transformation : leβ-hydroxybutyrate a une densité énergétique plus importante par corps de 31% par rapport au glucose ou par rapport aux graisses. Donc les corps cétoniques, au cours des dernières décennies de la recherche, n’ont pas été assez analysés, seulement dans le domaine de la cétoacidose du diabète présent, tant pour le diabète de type 1 que pour le diabète de type 2.

Outre les points d’attaque moléculaires, aujourd’hui il faut s’intéresser à la mise en œuvre pratique de l’alimentation cétogène. Pour convaincre les patients il faut vaincre leurs peurs par rapport aux graisses, il faut clore le débat sur les mauvaises et les bonnes graisses. Evidemment vous pouvez jeter l’huile de tournesol et la remplacer par de l’huile d’olive.

La sensibilisation doit augmenter par rapport aux glucides et aux hydrates de carbone. Evidemment le glucose joue un rôle important sur la santé du corps. L’exemple de l’essence  diesel et du carburant normal. Le corps peut distinguer différentes qualités de carburants, vous pouvez mélanger plusieurs carburants dans le corps humain et le rapport joue un rôle, alors qu’un moteur automobile n’accepte qu’un seul type de carburant. Si on veut améliorer la longévité, il faut toujours établir le bon rapport entre les carburants. Un régime équilibré, 50% à 70 % de glucose, 5% à 10% de glucose, c’est la différence la plus importante. Dans les études sur les régimes cétogènes, il n’est jamais dit combien d’hydrates de carbones ont été utilisés et c’est dangereux d’augmenter les deux types de carburant en même temps, hydrates de carbone et graisses, car les déchets alimentaires ne peuvent pas être transportés si facilement dans le corps par la suite si on augmente les deux types de carburant.

Les différents modèles d’alimentation cétogène

Voici le régime traditionnel avec un rapport de 4.1 ou 3.1. Donc 4 parts de graisse pour une part d’hydrate de carbone transformables en énergie et de protéines. Donc c’est un régime faible en protéines et hydrates de carbone, 90% de graisse et ici 80% de graisse.

Ensuite il y a le régime Atkins modifié qui contient trop de viande à mon avis, trop artificiel et on se trouve face à une montagne de suppléments le matin et on ne sait pas par quoi commencer. Ce n’est donc pas un régime adéquat, même si on a 70% de graisses. L’indice glycémique est aussi problèmatique car on se réfère seulement aux glucides et pas aux produits dans son ensemble. Donc difficile à mon avis.

Dans le cadre de l’étude sur la sclérose en plaques, il fallait développer autre chose. Depuis 2001 je pratique le régime cétogène et j’étais un débutant dans ce domaine et n’avais pas de mal à proposer un nouveau modèle. Ensuite, l’alimentation riche en substances vitales et pauvre en glucides.

Il y a 3 piliers :

Réduire les hydrates de carbone riches en énergie.

Augmenter les carbones faibles en énergie, donc riches en fibres.

La substitution énergétique par des fruits (l’avocat par exemple).

Les fruits que nous trouvons aujourd’hui sont des fruits développés par des hommes, pas des fruits normaux. Regardez une fraise sauvage et une fraise que vous achetez, même dans un magasin biologique : c’est la même chose que la distance entre le soleil et la lune. Il y a une différence par rapport à la teneur en eau, par rapport à la teneur en glucides. Voilà les fruits rouges. C’est un fruit d’origine, non transformé (framboises, myrtilles), ce sont des produits qu’on peut toujours continuer à manger.

Exemple d’alimentation journalière pour ce type de régime, pour que vous puissiez vous faire une idée. On commence le matin par du pain complet avec du beurre, de l’huile d’olive, une mousse à base de noix ou d’autres aliments qui contiennent beaucoup de graisses. Le pain complet vous pouvez le fabriquer vous-même et y ajouter toutes sortes de graines, de lin, de soja, les noix, la pivoine (?). Donc les graines jouent un rôle important. Ensuite pour le déjeuner une salade mixte et du fromage. Le soir des légumes sautés à la poêle, mais il faut toujours regarder quelles sont les teneurs en graisses. Evidemment l’indice glycémique de la betterave est plus élevé que celui des courgettes. En snack, vous pouvez manger un avocat.

Pourquoi peut-on utiliser la thérapie cétogène pour traiter les maladies neurodégénératives ?

Suite aux avantages que j’ai observés chez les patients qui consommaient un tel régime, je me suis dit il faut faire une étude pour savoir si c’est bénéfique ou pas avec des priorités que je vais vous expliquer.

On s’est surtout penché sur la sclérose en plaque. Je veux vous montrer la comparaison entre un régime cétogène et le jeûne.

Quelle est l’influence sur la qualité de vie en cas d’une sclérose en plaque ?

Cette maladie est le caméléon de la neurologie parce qu’on voit que tous les systèmes fonctionnels de l’homme sont concernés, éventuellement,  par la sclérose en plaques. Cela ne concerne pas seulement les neurones du cerveau, mais aussi des effets de paralysie, des troubles de la motricité, etc.

Pronostic : ici, un score d’invalidité qui varie entre 0 et 10. Pour 0, le patient a un diagnostic normal mais sans invalidité, sans handicap. Puisque c’est une maladie évolutive, cela va jusqu’à l’état grabataire puis la mort évidemment. Il y a les pneumonies qui nécessitent que les patients soient intubés.

Evolution de la maladie : Elle évolue par poussée suivies de phases de rémission. Vous voyez un homme normal, puis ses jambes sont paralysées il ne sait pas pourquoi puis au bout de 3 ou 6 mois, il n’y a plus de problème, il est en rémission.

On peut faire une thérapie à base de cortisone qui se répète et après 10 ans, pour 80% des patients, il y a une évolution progressive chronique, il n’y a plus les poussées de manière intermittente mais un taux d’invalidité s’installe progressivement.

La thérapie est très agressive. On a à faire à des produits avec un effet de suppression immunologique et d’inhibiteurs.

Le jeûne et l’alimentation cétogène ont-ils un pouvoir immunosuppressif ?

Déjà en 2007, il y avait un modèle de souris qui concernait la sclérose en plaque qui concernait l’encéphalomyélite allergique auto immune.

Avec une restriction calorique de 33%, les rats se sont mieux portés. Ici vous voyez le score d’invalidité (plus le score est élevé, plus l’état du rat est mauvais).

Pour les rats non traités, il y avait un score de 1,5 et pour ceux qui avaient été traité (restriction calorique) le score était moindre (donc moins d’invalidité). Les rats ayant eu une restriction calorique de 66%, il y avait absence de symptômes cliniques chez les rats. Les collègues l’ont analysé en 2008 sur des souris avec restriction calorique et leur taux de survie était de 80% par rapport au taux de 20% pour les souris non soumises à la restriction calorique. Il y avait aussi des souris avec un régime cétogène qui montrait une amélioration de 30% (mais dans cette expérience on n’avait pas réduit les hydrates de carbone).

Ici, en 2012, on a utilisé un régime cétogène combiné avec une restriction calorique dans le modèle animal. Tous les neurologues ont été ahuris : les photos IRM montrent que les souris n’ont pas développé de maladie, leur cerveau est sain. Ici, on peut voir le nombre de lésions : est-ce que le cerveau a une taille plus petite ? Est-ce qu’il y a des foyers d’inflammation ? La souris avec un régime normal et la maladie sclérose en plaque induite : on peut voir des foyers de lésion forts et il y a une réduction de la taille du cerveau, donc une atrophie cérébrale. Sur l’IRM de la souris avec le régime cétogène on ne voit pas de différence avec le cerveau de la souris saine qui n’a pas été traitée.

Conclusion

L’alimentation cétogène est donc un régime pauvre en glucides, c’est une méthode bien établie, très efficace et dans la vie quotidienne on peut mettre en œuvre ce type de régime alimentaire. Les pédopsychiatres utilisent souvent ces régimes. Il y a aussi les maladies neurodégénératives pour lesquelles ce type de régime est davantage indiqué. L’alimentation cétogène est très bien tolérée, et on peut l’adapter individuellement.

Il faut donc encourager les thérapies en matière de régime cétogène. On peut combiner ces régimes avec d’autres sortes de thérapies, elles sont complémentaires. Je vous lance donc un appel, ouvrez votre horizon car pendant longtemps, les graisses étaient taboues. Les études épidémiologiques qui ont été réalisées ne savent pas encore trop où cela va aller. Mais la graisse n’est plus nocive si on réduit les hydrates de carbone en même temps.

Je vous remercie de votre attention.

Markus Bock

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J’espère que cette conférence vous aura plu ! N’hésitez pas à laisser un commentaire.

Portez-vous bien !
 Florian KAPLAR
© Naturopathie Passion

8 réflexions sur “Jeûner au sucre – Les promesses de l’alimentation cétogène

  • Très intéressant comme article Florian, merci. J’ai suivi les discussions bien résumées ici par Bock. Par contre, tu as une idée plus précise des types de lipides qu’il recommande pour le régime cétogène ? Il parle d’avocat, OK. J’utilise aussi souvent l’huile de noix de coco bio. Mais comment constituer les repas au travers de la journée, c’est la question.

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  • Bienvenue sur Naturo-Passion Christophe.
    L’avocat et l’huile de coco sont très bien, mais adopter un régime cétogène sans indication particulière requiert de consulter un médecin car ce n’est pas totalement anodin. Pour fabriquer des corps cétoniques qui vont protéger le cerveau des crises d’épilepsie, comme l’indique ce chercheur, il y a la possibilité de recourir au jeûne qui induit les mêmes effets que la diète cétogène.
    En tout cas, si certains ont adopté un régime cétogène, ils peuvent venir partager leur expérience.

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  • Bonjour,j’ai 33 ans et j’ai une épilepsie frontale depuis l’année 2004,je suis sous traitement depuis et chaque année mon neurologue prend soin d’augmenter ou pas celui-ci en fonction de mes crises car celles-ci sont certes plus espacées mais cependant toujours présentes… ayant déjà entendu parlé du régime cétogène je pensai essayer mais il est vrai qu’étant accro au sucre j’ai peur de ne pas tenir le coup…il serai plus facile pour moi d’ etre guidée déjà par rapport au menu,alors dois-je forcément avoir un avis médicale pour entreprendre le régime cétogène…merci de me donner votre avis et aussi de vos reportages qui sont toujours très intéressants…

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    • Bienvenue sur ce blog. Oui, je vous conseille de consulter votre médecin et de requérir son avis avant de commencer une diète cétogène.

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    • Ma petite fille qui a l’épilepsie, résistante aux médicaments, suit ce régime cétogène, et cela va bien mieux. Elle a été à l’hôpital 3jours pour instaurer ce régime3/1
      Je vous encourage à plus vous renseigner et voir avec un médecin et diététicien
      Bonne chance

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  • Bonjour,
    j’ai 41 ans et pesé 81kg pour 1.80 . je suis un peu sportif et en bonne santé. J’ai décidé de suivre la diète cétogène car je souhaite perdre le tissus adipeux que je stocke au niveau du nombril. J’ai commencé par 11 jours de diète à 1800 calories environ (500 calories de proteine , 1200 de lipides et moins de 100 calorie de glucides ). Je “recharge” en sucre du Samedi soir au Dimanche soir.En 3 semaines j’ai perdu 3/ 4kg et ne me sent ni frustré ni fatigué,bien au contraire je ne me suis jamais senti aussi bien!! J’ai l’impression d’avoir trouvé une alimentation qui me correspond,moi qui n’avait jamais mangé gras de ma vie.Je m’autorise le fromage gras et un peu de charcuterie(80g /jour) mais privilégie les huiles de noix et d’olive.Je ne suis pas suivit par de médecin et compte faire une prise de sang d’ici quelques semaines.Voilà pour ma petite expérience.

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  • Bien, l’article !
    A part De Lestrade, c’est la première fois que je lis quelque chose d’aussi clair sur la cétonurie, ça commençait à me manquer gravement.
    Merci

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  • Bon, enfin un article francophone OBJECTIF sur l’alimentation cétogène. Lorsque bien suivi, ce type d’alimentation a un tas de bienfaits sur l’organisme. C’est dommage que la plupart des gens soient encore “brainwashé” par les normes d’alimentation traditionelles, de plus en plus difficiles à suivre et de moins en moins abordables au profit de l’industrie du carb.

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