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La sclérose en plaques, maladie sentinelle

Sclérose en plaques maladie sentinelle_Naturo-PassionA l’occasion de la journée mondiale de la sclérose en plaques (qui se tient chaque année le dernier mercredi du mois de mai), je vous propose un zoom sur cette maladie invalidante qui touche deux fois plus de femmes que d’hommes et dont la cause exacte est toujours inconnue. On lui a prêté des origines virales et auto-immunes, mais elle est probablement multifactorielle.
Plus de 80.000 personnes sont atteintes en France (2,3 millions de personnes dans le monde, essentiellement dans les pays développés, surtout nordiques).
Le naturopahe Michel Lemaire a réalisé un important travail de compilation des données actuelles, tant en médecine conventionnelle, qu’en médecines complémentaires et alternatives, et nous livre son analyse personnelle.
Il a publié Sclérose en plaques : maladie sentinelle et a accepté de répondre à quelques questions…
1/ Bonjour Michel Lemaire. Quel a été votre parcours et qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à cette maladie dont la science n’a toujours pas percé les mystères, ni trouvé de remède permettant une rémission définitive.

Bonjour Florian Kaplar. Après un parcours professionnel bien rempli, je me suis tourné vers la naturopathie plutôt par curiosité n’étant pas du tout issu du milieu de la santé. Ni famille directe, ni même les études ne devaient me mener sur ce chemin. Pourtant, en tant qu’employeur, j’ai rapidement cultivé un intérêt particulier à l’égard de l’autre. Ainsi, après quelques expériences particulières, mon esprit s’est ouvert d’abord à une certaine démarche psychologique puis au magnétisme. Je me suis donc (trans)formé en naturopathe à la Faculté Libre de Naturopathie de Dijon. Ensuite, j’ai pratiqué en cabinet.  Mais c’est sûrement pour répondre à des questionnements personnels que la Vie m’a mis sur le chemin de ce que j’aime à appeler les « co-médecine » et ensuite la sclérose en plaques (SEP).
Par des rencontres toujours pleines d’enrichissement personnel d’abord, puis d’une véritable complicité avec certains, j’ai pu apprécier et expérimenter des pistes jusqu’ici occultées ou oubliées par l’Institution de la santé à travers ma pratique. Au cours d’entretiens avec mes patients et avec mes recherches personnelles, j’ai découvert des liens entre le monde religieux, celui de la médecine et des grandes Institutions comme des sciences. Cela est exprimé dans mon livre qui m’a demandé plusieurs années de travail. C’est, à mon sens, pour répondre aux besoins vitaux de chacun de nous que la société est construite.  A partir de cette matière, il m’est apparu évident que la maladie n’est pas qu’une tragédie, elle peut devenir une chance que ce soit à titre individuel comme à titre collectif. C’est surtout pour cette raison que la SEP est une maladie « sentinelle ». Elle l’est par ses caractéristiques particulières comme les périodes de rémittence pendant lesquels il est possible de faire évoluer l’environnement direct et indirect du « malade ». Si la science médicale qui nous occupe aujourd’hui n’apporte pas de solution à la SEP, c’est sûrement parce qu’elle se cantonne à des fondements magistraux et limitants. La santé de n’importe quel individu ne peut pas se limiter à ce genre de limite. L’homme est un tout et fait partie d’un tout, un point c’est tout. La manière dont fonctionnent nos Institutions ne sait que répondre à cet état de fait.

 
2/ Dans votre livre, vous proposez dans un premier temps une synthèse très documentée mettant à plat l’ensemble des connaissances actuelles sur cette maladie, puis vous balayez l’ensemble des soins alternatifs ou complémentaires qui pourraient s’appliquer à cette maladie. Avez vous constaté auprès des personnes qui vous consultent des améliorations notables ? si oui lesquelles ?

J’ai traduit dans ce livre des approches différentes et originales à la fois pour la compréhension de la SEP mais aussi des thérapies pouvant apporter de nettes améliorations du Sépiste. Il fallait pour cela remonter assez loin dans l’histoire de notre médecine moderne pour comprendre pourquoi aujourd’hui il est plus facile de parler de symptômes et de traitement plutôt que de prévention ou d’alimentation. Il fallait aussi faire une véritable démonstration du bien fondé des thérapies qu’on qualifie actuellement de « parallèles » ou « d’alternatives ».  Je les conçois plutôt comme une « co-médecine » en passant par l’indispensable prévention. C’est pour cette raison que mon libre est documenté à la manière d’une thèse et qu’il sort délibérément des ouvrages qu’on a l ‘habitude de voir sur les étagères de nos libraires.
Il est vrai que je me suis appliqué à lire et relire de nombreux travaux à propos de la SEP, ce qui m’a permis dans un  premier temps de mieux comprendre, mais aussi d’apporter des explications constructives à mes consultants Sépistes ou non d’ailleurs, puisque la SEP fait  partie des maladies de civilisation comme tant d‘autres. C’est donc important de bien utiliser tous les outils à notre disposition qu’il soient modernes ou issus de pratiques empiriques. Nous avons tous des besoins différents et sur le sentier des thérapies, nous devons faire preuve d’humilité pour trouver des chemins menant à un mieux être adapté à chaque patient. C’est d’abord par une bonne approche de chaque cas qu’il est possible  d’apporter des solutions durables aux malades. Chaque patient a son environnement et sa propre capacité  d’adaptation. Et grâce à mon expérience personnelle je me donne comme challenge de  toujours proposer des solutions adéquates. Chaque patient bénéficie d’améliorations, sensibles mais c’est toujours en lien avec l’horloge personnelle. Je ne connais de cas ou il n’y a pas eu de mieux, allant d’exceptionnelle à minimale, mais chaque histoire est différente. J’ai pourtant remarqué que c’est souvent par un esprit « d’éducateur de santé » (coaching) que les choses s’améliorent très sensiblement.

 
3/ La science médicale peine à trouver des solutions concrètes et durables pour les malades. Va t-on dans la bonne direction ? Quelles pistes non explorées pourraient selon vous être porteuses de promesses potentielles ? Vous avez parlé de chercheurs bannis tels que Priore, Benveniste, etc., en quoi leurs recherches pourraient trouver une débouché et des applications en matière de SEP ? Les rémissions sont rares, on connaît Willy Barral qui s’en est sorti. Sa “méthode” est-elle applicable au plus grand nombre ? Il y a eu aussi le Dr JP Maschi, qui a été réhabilité après avoir été traîné dans la boue. Quels résultats a t-il obtenu ?

Comme l’histoire est importante, elle nous montre implacablement les travers de l’Homme. Si certains chercheurs ont été trainés dans la boue, bannis, voire exclus des listes officielles, ce n’est que pour chercher à protéger certains acquis, qu’ils soient collectifs ou individuels. Le professeur Jacques Benvéniste est bien de ceux-là. D’abord adulé et reconnu, ce chercheur du CNRS, dès lors qu’il publie son article sur « la mémoire de l’eau »  est banni par la nomenclature en place. Pourtant, depuis d’autres, comme Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine 2008, en reprenant ses travaux, nous font toucher du doigt cette autre réalité du monde vivant que je détaille dans mon livre. Il reste encore plein de choses à découvrir autour de la manifestation de la Nature même si les éternels sceptiques s’arcboutent à des soit-disants travaux scientifiques trop anciens. Ils existent de nombreuses publications scientifiques qui sont encore enterrées comme celle qui  prélude à la Psycho-Neuro-Endocrino-Immunologie  (PNEI). C’est un biologiste français né à Dijon, qui reçut le Prix Nobel pour la découverte de neurohormones en 1977 avec deux de ses collègues. La science par de nombreux travaux, réunit le corps et l’esprit comme en parlaient nos ancêtres orientaux. Alors, même si le chemin peut paraître difficile et aléatoire pour nombres de malades, il existe des solutions adaptées pour réussir ou d’autres ont échoués. Willy Barral a témoigné et d’autres ont trouvé leur voie avec ou sans l’aide de thérapeute d’ailleurs. Quant au Dr JP Maschi, il s’est exclusivement, ou presque, intéressé aux méfaits des ondes électromagnétiques, je souligne dans mon livre son approche et comme lui je dénonce les ondes. Je suis un fervent défenseur des hypersensibles de plus en plus nombreux eux aussi comme les Sépistes dans notre monde moderne. Pourtant, je pense que ce n’est pas suffisant même s’il existe une nette amélioration chez certains patients après la mise en place de « trucs » simples. Il faut comprendre que dans ce phénomène de maladie de civilisation, les facteurs déclenchants ou favorisants sont nombreux.  Rien n’est automatique, tout est un ensemble, et le corps humain a plusieurs capacités, plusieurs qualités et aussi plusieurs défauts. Le naturopathe cherche toujours a comprendre le terrain d’abord pour ensuite utiliser plusieurs pistes. C’est avant tout un tâtonnement savamment orchestré par quelques années d’expérience que je relate dans mon ouvrage.

 
4/ Vous établissez aussi une liste de recommandations à titre préventif, liées à l’alimentation, l’activité physique, l’exposition aux polluants chimiques ou électromagnétiques. Toutefois, on constate que les habitants de la région parisienne sont moins touchés que le reste de la population alors qu’on pourrait penser qu’ils baignent dans un environnement plus pollué. Le fait que les Parisiens marchent énormément est selon vous une piste, en voyez vous d’autres ?

Il est vrai qu’à la lecture des statistiques disponibles la chose interpelle ! Les Parisiens semblent être effectivement moins touchés que le reste du nord du territoire français. J’émets une hypothèse selon laquelle la majorité des Parisiens sont des adeptes de l’activité physique bien malgré eux. Ils doivent marcher, monter et descendre des escaliers, courir après le métro et le temps avec une position debout relativement prolongée au regard d’un provincial. Celui-ci n’a qu’a prendre sa voiture garée juste devant chez lui et n’aurait guère d’activité physique sinon pour aller manger à la cantine. Je pense que ce surcroit d’activité peut compenser un ensemble de pollution de tous ordres puisque tous les systèmes vitaux sont activés pendant la marche rapide et prolongée. Plus de mouvement participe à une meilleure homéostasie et permet un meilleur fonctionnement des émonctoires naturels. Il ne s’agit plus d’avoir une tête bien remplie, il faut aussi un corps bien fait, revisiter le vieil adage : « une tête bien faite, dans un corps bien fait » semble bien correspondre aux travaux de la science comme l’exprime le Professeur Guillemin. J’ai aussi une certaine approche de la vie qui me permet de proposer de nombreuses pistes en relation avec l’eau, la nourriture et l’environnement social. Je soutiens qu’une grande partie du problème posé par cette maladie sentinelle soit en relation avec notre capacité d’adaptation à notre environnement. A partir de là, il faut admettre que la liste est longue dans les dysfonctionnements possibles de notre société moderne. Il faut alors comprendre que la première des choses à faire ne peut être que de dresser un catalogue complet des polluants susceptibles de limiter la capacité d’adaptation du Sépiste. A mon sens l’Homme n’est qu’un outil de mesure particulièrement développé et complexe. Il faut alors admettre la multi-factorialité de la SEP ce qui m’amène à parler des terrains hypostatiques  dans mon livre.

 
5/ Avec les connaissances que vous avez acquises sur cette maladie, quels sont, en votre for intérieur, les améliorations ou les résultats que les malades seraient en droit d’attendre hormis les traitements chimiques (Copaxone) dont certains sont expérimentaux (Gilénya) et testés sur des patients “volontaires” ?

Il va de soin que je souhaitais partager mes expériences personnelles mais j’ai toujours cherché à ne pas être dogmatique. Pour cela, j’ai inclu deux témoignages radicalement opposés dans mon livre. Ceci permet à chaque lecteur de prendre conscience de ses propres limites. En effet, ce livre qui se veut à la fois pamphlet philosophique, scientifique et citoyen offre de nombreuses pistes pour chacun. Il ne s’agissait pas pour moi, de faire un Xeme livre sur cette maladie, mais je me suis forcé à poser des questions inhabituelles comme je me suis permis de relire notre histoire. Ceci donne sûrement un paysage de la thérapie et de la pathologie qui sort d’un ordinaire entendu par de trop nombreuses personnes. Il fallait donner une autre dimension à la SEP pour parvenir à la sortir des cadrans scientifiques qui la classent invariablement comme maladie inguérissable. Cette dimension s’appelle « espoir ». Il n’est certainement pas aussi facile à le trouver qu’on le voudrait mais il existe bel et bien. J’ai d’ailleurs émis plusieurs hypothèses qui éclairent ce chemin. Je peux témoigner que certains lecteurs touchés ou non par cette maladie ont été comme transformés par la lecture de mon livre. L’histoire ancienne éclaire nos sciences modernes, et les cathédrales ont été élevées de tous temps même si ce n’est pas pour les même raisons. Alors oui, il existe d’autres voies qu’une expérimentation à partir de la chimie exclusive. La chimie n’est pour moi, que l’expression d’une certaine addiction. Le corps et l’âme s’entendent comme frère et soeur à la seule condition qu’ils bénéficient d’un milieu qui leur est propice. C’est par le truchement de découvertes et d’idées nouvelles qu’il est possible de sortir du dogme du traitement chimique, même si celui-ci à sa place aussi dans la co-médecine. L’adaptation de notre monde bactérien intime est sûrement l’ultime réponse à la bonne santé et au bien-être. Tout ceci pour faire chemin dans chacun de nous.

 
6/ Votre conclusion.

Il me paraît important pour être exhaustif de repositionner le débat actuel concernant l’alimentation. Même si je laisse une place conséquente à ce problème, je sors largement de ce cadre pour justement lui donner une dimension plus complète. Rien ne sert de manger bon, si on mange mal ! Le lecteur comprendra toutes ces finesses que nous offre une vie de tous les jours. Et à force de mettre en place de petites transformations dans sa propre vie, il trouvera son propre chemin de bien-être. C’est aussi pour cela que la relation entre un malade et un thérapeute est importante. La science nous éclaire de plus en plus sur les moyens d’expression dont dispose chaque individu et il serait illusoire de chercher à rester dans des limites académiques. Nous sommes tous capable de prouesses remarquables dans tous les domaines qui constituent la vie et peut être plus d’ailleurs. Il est alors important d’admettre que le « malade » a une véritable fonction : celle de montrer la voie.  Au delà d’une  croyance surannée, il est maintenant permis de voir le monde la santé d’une manière toute différente. C’est une science nouvelle qui émerge petit à petit entre un monde de science et d’empirisme. Entre les chapitres de mon livre , il est question de cela entre autres. Il est temps de réactualiser les relations entre le bien-être d’un individu, c’est-à-dire un état de non-malade, et une réalité environnementale au sens large. Entre les différentes théories relayées ici ou là, il existe des liens, un fil conducteur, qui défient le temps, les dogmes. Les réalités biochimiques de nos facultés ont leurs limites, d’autres paradigmes s’ouvrent. Ce livre se positionne résolument entre la science et les techniques issues du monde de la recherche comme de l’empirisme. Revisiter ce monde de la médecine m’a permis de trouver des pistes nouvelles, d’en confirmer d’autres, de faire des hypothèses que j’ai largement partagées à travers les pages de mon livre.

Vous pouvez commander l’ouvrage de Michel Lemaire chez votre libraire, ou à défaut ici :

Portez-vous bien !
 Florian KAPLAR
© Naturopathie Passion

14 réflexions sur “La sclérose en plaques, maladie sentinelle

  • Je ne comprends pas, ce monsieur dit-il de manger végétarien ou non ?

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    • Bonjour Julie,
      Si je ne ferme pas la porte à aucune diète alimentaire, c’est qu’à mon sens nous ne sommes pas tous égaux sur ce point. Il s’agit de satisfaire à notre bio personnelle. Notre corps sait mesurer et notre microbiote intestinale fait partie de cet outil de mesure. C’est surment le plus important ….
      C’est pourquoi manger de telle ou telle manière n’est simplement que trop réducteur. De plus si la dimension “vibratoir” ou “énegétique” est réelle, cela signifie que l’aliment ne se limite plus à sa seule qualité définie par la physique classique. N’oubliez pas que tout aliment contient de l’eau, élément principal porteur d’informations subtiles. Ainsi résonner seulement en terme de matière me paraît juste un peu simpliste. Manger n’est plus une question de raisonnements intellectuels ni de croyances désuettes, il s’agit d’une écoute personnelle concrétisée par la PNEI et la BEV le tout dans un cadre hydrique. “Manger végétarien” n’a plus de sens par contre “manger bio” prend là tout son sens.
      Bien à Vous Julie.

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      • Bonjour,
        Merci pour votre réponse.
        Néanmoins, je suis très choquée par votre phrase « Manger végétarien n’a plus de sens » : que pensent les animaux mis à mort de votre raisonnement vibratoire ?
        Par ailleurs, faut-il rappeler qu’aux Etats-Unis, la plus grande Association de Diététique Américaine, l’ADA, et ses 72000 médecins membres ont approuvé les régimes végétarien et végétalien que vous soyez un enfant, une femme enceinte, un sportif ou une personne âgée. Le régime végétarien fait même mieux que les médicaments dans les cas d’hypertension. Une autre étude réalisée sur 92000 personnes a même prouvé que les végétariens vivaient entre 9 ans de plus pour les hommes et 6 ans de plus pour les femmes.

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        • Bonjour, j’aimerais bien que vous ayez un regard moins rigide sur ma réponse.

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  • Ce Monsieur serait très doué pour faire de la politique anesthésiante.
    Après une telle lecture, j’en connais encore moins et pourtant au départ je ne connaissais rien.
    Ce Homme est très cultivé si l’on se réfère à :*
    “La culture c’est ce qui reste quand on a tout oublié”
    Mais qu’il ne s’inquiète pas, son livre sera vendu car beaucoup de personnes ont besoin d’espoir.
    Le vaccin contre la bêtise n’est toujours pas inventé, et peut être il va nous faire un autre ouvrage à ce sujet.
    Aucun grief contre lui, nous sommes dans un monde de liberté.

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    • Bonjour à Vous Rumore,
      Que de bruit pour exprimer un monde en liberté! Mais c’est peu-être en libertaire qu’il fait lire ce commentaire? Nous serions alors plus proche de l’anarchiste…. Voilà peut-être la dimension de cette observation. Alors la politique ne peut en effet qu’être anesthésiante, reste à savoir dans quel but? Ne pas comprendre un auteur n’est pas si grave, combien ont ils été mal compris dans leur temps. Ce la me rassure quelque peut même si je m’oblige à “rester les pieds sur terre”. J’imagine ici que la densité de cette ouvrage n’est pas digérable par un lecteur plutôt habitué à lire (parcourir) des ouvrages simplistes à messages réduits. L’effort d’une lecture dense ne supporte guère le consumériste libraire moderne. C’est troublant mais qu’à cela ne tienne, c’est tout aussi rafraichissant de comprendre que la bêtise se partage si allègrement. Aucun vaccin en vue !!!!!!
      Merci à Vous et belle journée

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      • Énormément de fautes pour quelqu’un qui écrit un livre…

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  • Bonjour
    Etant moi-même atteinte de la SEP, j’ai porté un regard curieux à) cet ouvrage. D’autant qu’il m’avait été remis par l’éditeur pour partager mon opinion sur mon Blog.
    Je ne comprends pas cette phrase de l’article : “L’adaptation de notre monde bactérien intime est sûrement l’ultime réponse à la bonne santé et au bien-être. ”
    Que doit-on comprendre par les mots “notre monde bactérien” ?
    Comme je l’avais expliqué en vidéo sur mon blog, j’apprécie qu’un auteur cherche à proposer des choses … à présenter la maladie sous un nouvel angle.
    Mais pour ma part, même si je ne suis pas du tout une addict de la solution chimique, je dois reconnaître qu’il n’existe pas beaucoup de “solutions efficaces” pour au moins stopper l’évolution de la maladie. Il faut dire qu’elle existe sous tellement de différentes formes !
    Dans mon cas perso, les doc n’ont rien vu pendant des années, puis on m’a parlé d’une SEP bénigne car encore debout après 15 ans de la maladie et maintenant je suis passée en forme progressive avec comme solution un médicament destiné à lutter contre le rejet des greffes, donc proposé hors AMM !
    Je n’ai pas envie de donner mon corps à la science, tant que je serais en vie :)) lol
    Donc ouf j’ai su trouver un neuro qui accepte de me laisser sous Copaxone pour éviter le risque de nouvelles poussées
    J’ai conscience que je ne fais rien pour éviter l’évolution du handicap …
    Du moins pas sur un plan médical, par la chimie
    Mais j’ai trouvé “mon truc à moi” pour vivre au mieux avec la SEP : m’investir dans le blogging et apporter mon aide aux autres malades
    Je m’intéresse aux médecines douces, cela me donne espoir …

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  • Bonjour chère Christelle,
    Un grand merci pour votre billet. Il me réconforte à la lecture du dernier témoignage de ce livre sur cette SEP. Je sens qu’elle vous habite avec cette dimension du « chocoBS » que je site avec une certaine tendresse. Il va de soi que chacun à Sa SEP et même Sa « maladie de civilisation » et que par là-même chacun (ré)agit avec ses propres « armes » . C’est surement ici que vient prendre sa place l’espoir ! ! !
    Alors entre handicap, plan médical, addiction, nouvel angle, …etc… chacun d’entre-nous trace Sa voie comme il le peut sans véritablement la dominer. C’est pour cette raison que j’ai imaginé au vue des derniers résultats de la science (car il faut bien des bases à une hypothèse) que notre système microlitique avait une importance bien plus importante qu’il n’y paraît au premier abord. Notre microbiote intestinal est en effet le reflet de notre Soi. Alors chercher à le comprendre me semble être un gage de BMO (Bien-être Mental Optimal). Pour faire simple: si tout se passe bien dans notre ventre, tout peut bien se passer dans notre vie. La bactérie intestinale envient alors le centre de notre existence.
    Alors « à chacun son truc à Soi » devient doublement vrai.
    Belle journée à Vous et encore un grand merci
    Portez-vous bien

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  • Le problème, c est un peu si je vous disai que le père noel existe car je l’ai vu a auchan.
    Chacun raconte son histoire, avec aucune étude sérieuse derrière, on est juste obligé de les croire et ouvrir le porte monnaie.
    Je préfère largement les traitements référencés du milieu médical, avec des études à l’appuie, ils ne marchent effectivement pas pour tout le monde, mais les neuroloques n’ont jamais donné de faux espoirs , a l’inverse des petits génies qui vendent du vent
    by

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    • Sympa ce commentaire ! ! !
      Sans chercher la polémique, je me permettrai juste une petite réponse et une observation:
      Eric avez-vous vraiment lu ce livre???? j’en suis vraiment pas sûr sinon vous vous seriez apperçu que toutes les sources qui m’ont permis de “relire” cette maladie. En ce qui concerne vos intérets pour les “methodes officielles” je l’a respecte et même je l’a comprends parfaitement. Un témoignage qui fait partie de mon ouvrage est assez clair là-dessus. Rien de plus normal. Je souhaierais juste que les services médicaux s’interressent plus sérieusement aux progrets des différentes physiques qui ne sont que le support de l’acte médical.
      En observation je souhaiterais que nous soyons tous juste un peu plus responsable et adepte de la Co-Médecine dont je trace les lignes dans mon livre.
      Bien à Vous et soignez-vous bien.

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  • contses ellini

    Bonjour j’ai la sclérose en plaque, ça été détecté il y a 17ans je me suis trouvée le cotée gauche de mon corp totalement insensible l’œil droit aveugle, je me suis remise de cette poussée,j’ai eu un bébé que j’ai allaitée trois ans, aucune poussée quand j’étais enceinte et allaitais, après oui,je prend aucun traitement je me soigne avec l’alimentation, macrobiotique en ayant éliminer les céréals trans,je suis sur mes jambes fais mes courses avec le caddy mon ménage à mon rytme, rien prendre est moins destructeur, des crises j’en ai j’assume et réfléchis à se que j’ai fais ou pas fais. je serai heureuse de lire votre livre

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    • Bonjour
      Cette maladie est si sournoise qu’elle peut ne frapper qu’une fois pour 10 ou 15 ans et finir par frapper à nouveau et là de manière plus rapide et se mettre à évoluer rapidement.
      J’ai vécu 25 ans avec la SEP sans le savoir et depuis 7 ans, la maladie a pris de l’ampleur : forme progressive secondaire.
      Je refuse le traitement proposé car j’ai peur de vivre sans système immunitaire (on me recommande de le supprimer pour enrayer l’évolution de la maladie !).
      Bref, de bénigne la maladie est passée en mode évolutif …
      Je ne le souhaite à personne !!!!

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