Ateliers-Formations-Conférences

Témoignage d’un praticien sur les bilans CEIA

Bilan CEIA
Le Dr Jean Dupire, médecin homéopathe à Nantes, nous fait le plaisir de répondre à quelques questions au sujet du bilan CEIA dont une formation est organisée à Paris les 5-6 mars et 16-17 avril et  nous explique ce que cette technique lui a apporté dans sa pratique quotidienne.

1. Bonjour Docteur, depuis quand pratiquez vous les bilans CEIA ?

Je retrouve une courbe datant de 1987 mais je pense avoir débuté avant.

2. Combien faites vous de bilans en moyen (par semaine ou mois ou année ?)

C’est variable : je pratique systématiquement un bilan lorsqu’aucun diagnostic n’a été posé ou dans le cas de maladie auto-immune ou cancéreuse ; aussi dans la recherche d’une origine chez un sujet “étiqueté” psy.

3. Que vous ont-ils apporté dans votre pratique quotidienne ?

Une approche complémentaire holistique parfaitement compatible avec les raisonnements homéopathiques. C’est intéressant sur le plan diagnostic mais aussi par ses propositions de biomodulation végétale, aromatique, minérale et organothérapique.

4. Les patients acceptent-ils facilement de procéder à un bilan, dès lors que celui-ci coûte 130 €, non remboursés par la Sécurité sociale ?

La catégorie de patients bénéficiant de ce bilan correspond à des gens heureux d’avoir quelqu’un prenant en compte leur état sous un autre angle.

5. Les explications sont-elles claires et faciles à expliquer/justifier aux patients ? Comment réagissent-ils en général lorsque vous leur analysez les résultats ?

Dans un premier temps, je parle avec le patient de ma vision des choses et lui propose un complément d’information parfaitement objectif (puisque résultant d’une courbe biologique s’affichant sans aucune indication thérapeutique). A moi de faire corroborer mes conclusions avec celles de la courbe. Dans tous les cas, cela les rassure.

6. Auriez-vous un exemple éloquent qui montre que le bilan vous a permis de modifier un diagnostic initial et qui s’est révélé a posteriori efficace pour la guérison du malade ? Au contraire, y a t-il eu des cas où le bilan ne s’est montré d’aucune aide ? Dans quel type de pathologie notamment ?

Ce qui me vient en tête est le suivi d’une dame qui a actuellement 60 ans et qui vient me voir tous les ans pour l’interprétation du bilan annuel.
En 1988, elle est venue me voir car fatiguée de façon permanente, anxieuse et insomniaque.  Elle était traitée par un psychiatre avec des antidépresseurs, des anxiolytiques et des somnifères sans résultat, sinon une apathie et une prise de poids.
Mes conclusions personnelles allaient dans le sens dans ce qu’on peut appeler un état cancérinique.
J’ai fait pratiquer un bilan et, bien qu’à l’époque il n’y ait pas de couleur, il s’agissait d’un état hypo-vert, hyper-violet et hyper-rouge. On dépassait plus ou moins 6 écarts-type. Cette courbe hautement pathologique m’a permis d’appliquer à la lettre les soins organothérapiques et homéopathiques entre autres. Un an plus tard, malgré les injonctions du psychiatre, elle arrêtait tout psychotrope. Elle a vite repris son travail bien que pendant plusieurs années sa courbe n’ait pas fière allure. Puis tout est rentré dans l’ordre et à 60 ans, cette femme en pleine forme, mère de famille (grand-mère) a vraiment fière allure. Que dire de plus ?
J’ajoute que les bilans ont un caractère prédictif et, de même que certains iris montrent une lourde pathologie cachée alors qu’il n’y a rien d’apparent nous avons ici des surprises inexplicables. Attention aux conclusions trop rapides ; je prends exemple sur l’histoire d’un dentiste qui a longtemps farouchement combattu les amalgames au mercure sans prendre de précautions suffisantes dans les premières années ; le résultat fut un ostéosarcome et sa courbe était hautement pathologique ; deux ans plus tard, je recevais une courbe magnifique qui me faisait triompher sans arrière-pensée. Je lui annonçais sa guérison biologique. Un mois plus tard, une belle rechute m’a fait déchanter.

En conclusion je dirais que la courbe est un merveilleux outil mais que c’est un outil qu’il faut interpréter avec mesure et beaucoup de modestie. On n’a pas encore découvert la panacée.

Pour rappel, la première formation à ce bilan, organisée par l’IPAGS à l’attention de tous les professionnels de santé aura lieu à Paris les 5-6 mars et 16-17 avril.
Formation CEIA
Portez-vous bien !
 Florian KAPLAR
© Naturo-Passion.com

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *