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Peut-on vaincre l’arthrose ?

Comment j'ai vaincu l'arthroseL’arthrose est une maladie qui touche 10 millions de Français et constitue la 2ème cause d’invalidité dans le pays. La médecine officielle reste souvent impuissante face à ce fléau, en ne proposant qu’antalgiques, anti-inflammatoires et infiltrations.
Laura Azenard sur qui le fatidique diagnostic est tombé, a réussi à s’en sortir et raconte comment elle y est parvenue dans son livre « Comment j’ai vaincu l’arthrose  ».
L’auteur, dont vous découvrirez dans cet article une interview, a le plaisir de partager aux lecteurs de Naturo-Passion.com un chapitre de son livre où elle raconte comment elle a vécu l’annonce du diagnostic.
Un exemplaire du livre est également offert par tirage au sort (les modalités sont précisées en fin d’article).

 
Avant de rentrer dans le vif du sujet, il convient de rappeler quelle est la définition officielle de l’arthrose, extraite du Larousse médical.

Qu’est-ce que l’arthrose ?

 

Affection articulaire, d’origine mécanique et non inflammatoire, caractérisée par des lésions dégénératives des articulations, associées à une atteinte du tissu osseux sous-jacent.

Les localisations les plus fréquentes de l’arthrose sont le genou, la main, le pied, la hanche, le cou et la colonne vertébrale lombaire. L’arthrose rachidienne intervertébrale, ou discarthrose, peut léser le disque intervertébral et être responsable de sa dégénérescence, de hernies discales et donc de sciatiques.

L’arthrose, qui se manifeste surtout après 60 ans, est trois fois plus fréquente chez la femme que chez l’homme. Bien qu’elle ne soit pas au sens strict la conséquence du vieillissement, sa fréquence augmente lorsque le cartilage n’a plus ses qualités originelles de souplesse, d’élasticité, de glissement.

La lésion du cartilage articulaire est parfois d’origine traumatique. Des défauts génétiques de fabrication sont également susceptibles de la favoriser. Un cartilage normal, soumis à des contraintes anormales du fait d’une articulation mal formée ou d’une activité professionnelle ou sportive trop intense, peut se fissurer et favoriser le développement d’une arthrose. Cela explique pourquoi certaines articulations (hanche), plus exposées aux traumatismes ou aux malformations, sont plus souvent touchées que les autres, ou encore pourquoi, dans certaines familles, les arthroses sont particulièrement nombreuses et précoces. L’arthrose doit donc être considérée comme l’étape finale commune de causes diverses (génétiques, traumatiques, etc.) dont les combinaisons sont des plus variées.

Extrait du livre “Comment j’ai vaincu l’arthrose ?”

Le diagnostic

CHAPITRE
Septembre
Je n’arrive plus à descendre ou à monter des escaliers sans m’agripper à la rampe. Prendre le métro parisien devient un calvaire. Si vous le connaissez, vous savez ô combien il est totalement inadapté aux voyageurs avec poussette, valise ou handicap.
Un matin, alors que je m’efforce de descendre jusqu’au quai de la ligne 9, une jeune femme me bouscule et m’insulte : « Putain, prends le bus si tu n’arrives pas à avancer, connasse ! ». Je consulte mon généraliste qui m’envoie voir un kinésithérapeute, qui m’envoie voir un ostéopathe, qui m’envoie voir un rhumatologue, qui m’envoie voir un radiesthésiste, qui m’envoie voir un autre rhumatologue, spécialiste du genou. En bref, j’ai plein de rendez-vous.
Octobre
Je rencontre le ténor de la rotule de Lyon. Sa réputation est internationale, tout comme son manque d’empathie et de sens de l’humour. Peu m’importe, je suis rassurée d’être entre ses mains. Effectivement, la légende est justifiée. On n’est pas là pour se marrer. Il répond à mon sourire par une poignée de mains sèche et ferme. On n’est pas là pour s’éterniser non plus. Mes yeux tombent sur sa feuille de route de la journée : 60 rendez vous ! Il va me consacrer une dizaine de minutes, j’ai plutôt intérêt à être synthétique. J’en prends huit pour lui expliquer toute mon histoire et lui présenter mes examens. Il ne lui en faudra que deux pour faire voler en éclat tout ce qui donnait du sens à ma vie.
– Vous avez de l’arthrose stade 3.
– Mais… De l’arthrose ? À mon âge ?
– Oui. L’arthrose apparaît généralement aux alentours des 50 ans, mais elle peut se manifester plus tôt.
– Mais… Ça se soigne ?
– Non. L’arthrose est irrémédiable. Votre vie ne sera plus jamais comme avant.
– Mais… Il n’y a rien à faire ?
– Non. Vous devez ralentir l’évolution de l’arthrose en adaptant votre mode de vie.
– Mais… Comment ?
– Evitez de prendre du poids, veillez à votre hygiène de vie.
– Mais… Je peux continuer à faire du sport ?
– Il ne faut surtout pas arrêter le sport. Vos articulations doivent être sollicitées. Mais il va vous falloir en changer. Préférez les sports portés comme la marche ou la natation. Vous avez un éperon osseux qui vous empêche de pédaler.
– Mais… Vous ne pouvez rien faire contre douleur ?
– Il existe des traitements thérapeutiques, médicaux et chirurgicaux. Vous êtes trop jeune pour une prothèse. Je vous prescris des antidouleurs et des anti-arthrosiques. Je vous propose également des viscosupplémentations. Il s’agit d’injections d’acide hyaluronique, généralement au nombre de trois, qui permettent de réduire la raideur et les douleurs de vos articulations. Les résultats sont satisfaisants à 80 %. Il existe également des mono injections dont les bénéfices sont plus aléatoires. Je vous laisse réfléchir et contacter mon assistante pour l’ordonnance et une date de rendez-vous. Au revoir.
– Au revoir.
– Euh, excusez-moi, je suis inscrite au marathon de Lyon dans deux semaines, qui a pour objectif de me préparer à un trail de 75 kilomètres en décembre. Pensez-vous qu’avec les injections je pourrais éventuellement prendre le départ ?
– Non.
– Non, pour le marathon ou pour le trail ?
– Non, pour les deux. J’ai une centaine d’autres questions, mais je reste sans voix. Je suis sonnée. Docteur Brisevie en a terminé avec moi et me pousse vers la porte de sortie. Je rentre chez moi abasourdie. Je ne ressens aucune émotion, aucune envie de pleurer, je suis juste sidérée. Personne n’a d’arthrose dans ma famille. Nous avons des cancers, des maladies cardiaques, des infarctus, mais aucune maladie articulaire. J’ai une hygiène de vie assez saine, je m’entretiens et… je me retrouve malade à vie ?
Après avoir récupéré quelques neurones et un peu de bon sens, je veux comprendre ce qu’est l’arthrose. Je passe la soirée avec Google : «Arthrose à 40 ans», «Arthrose genoux stade 3», «Injections genoux», «Arthrose prothèse genou». À 1 heure du matin, j’attaque les forums. Voilà mon tout premier conseil, si vous ne l’appliquez pas déjà : ne lisez jamais les commentaires des tamalou-avant-de-mourir.com. Ceci vaut particulièrement si vous êtes fragilisé et à une heure avancée de la nuit. «Opéré du genou depuis neuf mois, je ressens les mêmes douleurs qu’avant mon opération.» ; «Les injections n’ont rien changé. Je marche de moins en moins bien.» ; «Je ne dors plus à cause de mes douleurs.» ; «J’ai perdu mon emploi, mon employeur ne comprenait pas ma souffrance et mes collègues, mes amis et mon mari non plus. Je me sens tellement seule.»
À 3 heures du matin, je me porte le coup de grâce : «Arthrose et course à pied» ; «Arthrose et trail». Mon coeur s’arrête : «L’articulation du genou est celle qui souffre le plus sur les trails et les ultra-trails.» ; «Le risque à haute dose, c’est une usure prématurée accentuée.» ; «Il faut oublier la course à pied et tous les sports qui provoquent des contraintes ou des chocs.» ; «Plus de trails, les dénivelés sont à éviter.» ; «N’investissez plus dans un dossard !» ; «Je suis devenu bénévole sur les marathons, cela me permet de participer tout de même à la fête.». En bref, à 4 heures du matin, je comprends qu’effectivement ma vie ne sera plus jamais la même.

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Interview-image
1/ Bonjour Laura Azenard, pouvez-vous nous dire en quelques mots qui vous êtes et pourquoi vous en êtes venue à écrire un livre sur l’arthrose ?
Aujourd’hui j’ai 43 ans mais j’en avais 40 ans lorsque des douleurs aux genoux m’empêchèrent très vite de me déplacer aisément. N’ayant jamais été souffrante de ma vie, j’ai pensé que cela passerait. Mais non, au contraire : en quelques semaines, je n’arrivais plus à descendre ou monter des escaliers, ni à rester trop longtemps assis ou debout. Il m’était devenu bien sûr impossible de pratiquer le moindre sport, moi qui étais addict et notamment de course à pied.
Lorsque le diagnostic est tombé, après une période de dépression, le temps d’accuser le coup, j’ai décidé de me battre et de tester tout ce qui était possible afin de retrouver ma vie d’avant. Abonnée à plusieurs forums d’arthrosiques, je me suis vite rendue compte de la douleur et surtout du manque de prise en charge de cette maladie, laissant les malades gérer seuls leurs souffrances. Au fur et à mesure de mes expériences, j’ai pensé alors qu’il serait bon de les partager à travers un livre et véhiculer ainsi un message d’espoir.
2/ Quel a été le diagnostic de la médecine officielle concernant votre situation ?
Mon rhumatologue m’a accordé 10 minutes de son temps pour m’expliquer :

  • Qu’il n’y a pas de guérison possible. Il ne me restait plus qu’à me résigner et adapter mon mode de vie, non pas pour guérir – ce serait trop bien – mais pour ralentir les processus de destruction de mes cartilages.
  • Que si j’ai mal, je pouvais prendre des antidouleurs et des anti-inflammatoires.
  • Qu’éventuellement, je pouvais faire des injections d’acide hyaluronique bien que les résultats restent contestés.

Je fus estomaquée par ce manque de prise en charge face à cette maladie, alors qu’elle touche plus de 10 millions de personnes.
3/ Comment vous en êtes-vous sortie ?
Mon trio gagnant :

  • Tout d’abord, j’ai décidé de lutter contre la douleur au quotidien afin de retrouver toute ma mobilité. Je me suis constitué dans un premier temps mon gouvernement anti-arthrose, comme je l’appelle dans mon livre, pour atténuer mes douleurs (Ostéopathe, Kiné, Acupuncteur, etc). J’ai ensuite appris le pouvoir de certaines plantes antalgiques et anti-inflammatoires.
  • Ensuite, j’ai changé radicalement mon alimentation pour une alimentation antioxydante et anti-inflammatoire. J’ai arrêté bien sûr tous les excitants, cafés, sodas, tabac ainsi que tous les produits industriels.

J’ai supprimé également la plupart des protéines animales, le gluten, les produits laitiers et la cuisson à haute température. Et j’ai découvert le jeûne et ce fut là une grande révélation. Jeûner et pratiquer régulièrement des mono-diètes ont considérablement fait diminuer les inflammations donc les crises.

  • Bouger anti-arthrose tous les jours, ne serait-ce que 30 minutes afin de continuer à irriguer le cartilage en privilégiant les sports en ligne droite : natation, vélos, marche, course à pieds et aussi le yoga, le pilates.

4/ Les solutions que vous avez mis en œuvre sont-elles transposables à tout le monde ?
Absolument. Il suffit juste de décider de s’inscrire dans cette démarche au quotidien et ne pas en démordre. Les premières semaines sont délicates ensuite vous prenez vite l’habitude de votre nouveau mode de vie et vos efforts sont vite récompensés. J’entends souvent des craintes budgétaires. Il est faux de penser que lutter contre l’arthrose coûte cher. Des légumes, des céréales et des légumineuses, même bio coûteront toujours moins chers qu’une côte de bœuf. Je parlerai plutôt d’un déplacement de budget. J’ai troqué mon budget cigarettes pour un budget plantes et huiles essentielles. Et aujourd’hui, ne ressentant plus aucune douleur, je ne fréquente plus mon gouvernement anti-arthrosique. Finalement mon mode de vie anti-arthrosique me revient bien moins cher que mon mode de vie d’avant et me procure tellement plus de bien-être.
5/ Quel message souhaitez-vous faire passer aux personnes souffrant d’arthrose avec votre livre ?
Que rien n’est impossible et qu’en luttant activement contre cette maladie, il est possible d’atténuer voir de faire disparaître ses douleurs et de retrouver sa mobilité.
L’arthrose m’a profondément transformée et m’a offert la possibilité de changer ma façon de penser, de manger, de vivre, d’aimer, de travailler.
Effectivement, grâce à elle,  j’ai même changé d’activité professionnelle puisqu’après avoir été cadre en entreprise pendant plus de 15 ans, et une formation de deux ans, j’animerai mes stages de jeûne et de randonnées ce printemps dans la belle région du Beaujolais.
L’arthrose m’a rendu heureuse. Je ne me souviens plus des chagrins des premiers mois. Je retiens le bonheur d’avoir trouvé mes solutions et d’avoir pu les partager à travers mon livre.

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Comment j'ai vaincu l'arthrose
 
Lire aussi : https://naturo-passion.com/arthrose-usure-cartilage/
 
Portez-vous bien !
 Florian KAPLAR
© Naturo-Passion

Une réflexion sur “Peut-on vaincre l’arthrose ?

  • Pierrick

    Dernière minute : les Injections d’acide hualuroniques ne vont plus etre remboursées par la secu !

    Répondre

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